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Madagascar privé du soutien de la Banque mondiale
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Madagascar privé du soutien de la Banque mondiale
Madagascar risque de perdre une grande partie des financements qui lui ont été alloués pour la période juillet 2008-juin 2011.
Six cents millions de dollars. C’est le montant du financement attribué par la Banque mondiale à Madagascar dans le cadre des fonds fortement concessionnels dans le cadre du programme IDA15, allant de juillet 2008 à juin 2011.
Pour la dernière ligne droite, de juillet 2010 à juin 2011, si la crise n''''est pas résolue, la Grande île risque fort de perdre définitivement les financements restants.
Selon les règles de la Banque, les financements disponibles qui ne pourront pas être utilisés avant la fin du cycle, seront progressivement réalloués à d’autres pays bénéficiaires de l’IDA.
Mais la menace persiste pour la Grande île. La détérioration des indicateurs de performance de Madagascar et notamment ceux portant sur la gouvernance, risque de réduire le montant des fonds IDA futurs. L''IDA 16 est déjà en cours de négociation à l''heure actuelle. 
Sur les 600 millions de dollars alloués jusqu''ici, Madagascar n''a réellement bénéficié que de 85 millions. Ces fonds concernent les projets approuvés avant la crise et ce dans le cadre de la première année du cycle tri-annuel des fonds IDA (juin 2008-juillet 2009).
Au cours de l''année fiscale 2010 (juin 2009-juillet 2010), Madagascar n’a plus joui pleinement du soutien financier de la Banque mondiale pour cause de crise politique.
« La Banque mondiale a récemment clôturé son année fiscale 2010 en établissant un nouveau record en terme d’engagements pour la Région Afrique. Elle a mobilisé 11,5 milliards de dollars pour aider le continent dans son développement économique et pour faciliter une reprise rapide à la suite de la crise financière globale. Malheureusement, Madagascar n’a pu participer à cet essor, pour cause de crise politique », explique un communiqué émanant de cette institution financière.
L''année dernière, quelques projets seulement ont connu des décaissements pour leur caractère humanitaire et leur impact direct auprès des populations les plus pauvres. Ces projets concernent la lutte contre le HIV/SIDA, la Nutrition, la Sécurité alimentaire, l’Environnement, le Développent rural, le Transport rural et la microfinance.
L’Express de Madagascar
 
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