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Madagascar : Réunion de la dernière chance pour une sortie de crise à Addis Abeba, aujourd’hui

17 février 2010, 20:00

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Madagascar : Réunion de la dernière chance pour une sortie de crise à Addis Abeba, aujourd’hui

Aujourd’hui, 18 février, a lieu à Addis Abeba, la réunion du Groupe international de contact (GIC) pour, encore une fois, essayer de trouver une sortie de crise à Madagascar.

Les représentants des mouvances sont déjà arrivés dans la capitale éthiopienne. Elles discuteront de leurs suggestions de sortie de crise.

Andry Rajoelina, le président de la Haute Autorité de Transition a choisi de rompre son silence, à la veille de la réunion du Groupe international de contact (GIC). Il confirme son refus d''''appliquer à la lettre les accords de Maputo et d''Addis-Abeba et de mettre en place les institutions y afférentes.

 Cependant, le président de la HAT laisse une porte entr''ouverte aux négociations. Il en fixe, lui-même, les conditions en insistant pour la tenue des élections en mai. «Si la majorité est d''accord avec cette proposition nous sommes prêts à examiner en détails les solutions de sortie de crise avec les mouvances, telles qu''elles ont été définies par la Communauté internationale», promet Andry Rajoelina.

Le contenu des propositions de la HAT qui seront présentées par le Premier ministre, Camille Vital dans la capitale éthiopienne est gardé confidentiel. Toutefois, il n''est pas exclu que le régime Rajoelina suggère, entre autres, un gouvernement d''union nationale et l''instauration d''un Parlement de type Conseil supérieur de contrôle de la transition en attendant les élections.

 En cas de refus de sa suggestion, le président de la HAT laisse entendre sa détermination de poursuivre son action unilatérale. «Nous n''avons pas peur des sanctions qui pourraient nous être infligées», a-t-il assuré.

Du côté des opposants, les mouvances des trois anciens présidents se montrent également inflexibles. Elles réclament la mise en œuvre des des accords de Maputo et d''Addis-Abeba, signés par Andry Rajoelina.

Les «mesures de compromis» remises par Jean Ping, président de commission à l''Union africaine il y a un mois, confirment une volonté de la Communauté internationale de s''en tenir aux ententes conclues dans les capitales mozambicaine et éthiopienne.

 

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