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Madagascar-sortie de crise : la COI change d''attitude
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Madagascar-sortie de crise : la COI change d''attitude
La ligne de conduite de la Commission semble avoir changé. Elle tente de s’affirmer sur l’échiquier diplomatique régional, écrit notre confrère de l’Express de madagascar ce jeudi matin. (Photo: Arvind Boolell, ministre mauricien des Affaires étrangères, qui dirigera la délégation de la COI. )
Le monde de la diplomatie malgache est en effervescence. Une tendance vers la proximité régionale avec l’entrée en scène de la Commission de l’océan Indien (COI) qui semble avoir décidé de « reprendre la place qui est la sienne dans la région de l''''océan Indien », en déclenchant une véritable offensive diplomatique à Madagascar. Il est, en effet, prévu qu’une délégation de la COI dirigée par Arvind Boolell, ministre mauricien des Affaires étrangères,  visitera la Grande Ile de vendredi  à dimanche (8-11 avril). L’objet de cette visite s’inscrit dans le cadre du soutien de la COI à la recherche de solution durable à la crise malgache.
« Cette visite marque un changement de comportement de la part de ce groupement régional de l’océan Indien . Depuis quelques mois, Maurice n’a cessé de plaider pour la cause de Madagascar. On se rappelle de la visite d’une délégation conduite par Xavier Duval, un des vice-Premiers ministres mauriciens, en janvier. Depuis, Maurice, et la COI qu’elle entraîne dans son sillage, n’a eu de cesse d’affirmer son appui et sa solidarité envers Madagascar, en général, et la Transition, en particulier. Ce revirement allant, en partie, à contre-sens de celui de la Communauté internationale, représentée par la Communauté de développement de l''Afrique australe (SADC), semble être motivée par des dessous autrement politiques », écrit notre confrère malgache.
Depuis la mission de Xavier Duval en janvier, Maurice a vanté les relations sociales, économiques et diplomatiques entre les deux îles, poursuit l’Express de Madagascar.  « Des motivations sociales, car les ressortissants mauriciens à Madagascar se comptent par milliers, et que, de cause à effet, économiques. Les investissements et intérêts mauriciens dans la Grande île se chiffrent au-delà des crises. Ainsi, Maurice semble avoir choisi son camp dans le ballet de tergiversations diplomatiques que se livre la Communauté internationale. Des motivations diplomatiques aussi, car plus que la SADC, la COI est reconnue comme étant la plus proche de Madagascar en terme de proximité », estime notre confrère malgache. .
La délégation dirigée par  le Dr Arvind Boolell, comprend Jean Paul Adam, ministre seychellois des Affaires étrangères, et éventuellement  Fahmi Saïd Ibrahim, ministre des Relations extérieures des Comores, Callixte d’Offay, Secrétaire général en exercice de la COI.
(L’Express de Madagascar, 7 avril 2011.)
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