La délégation de la SADC continue de faire le tour des tables des acteurs politiques .Mais la divergence des points de vue entre les parties prenantes aux négociations se confirme, malgré l''''optimisme de Leonardo Simao.<BR><BR>Mission difficile pour l''émissaire de la Communauté de développement de l''Afrique australe (SADC), Leonardo Simao. Après une semaine de tentative de rapprochement des points de vue, les protagonistes semblent vouloir maintenir leur position. Ils estiment, pourtant, que le processus électoral est incontournable dans la résolution de la crise malgache.<BR><BR>Leonardo Simao a établi un bilan d''avancement des négociations mercredi ( 19 janvier)&nbsp à l''issue d''une audience avec le Premier ministre Albert Camille Vital. Il a évoqué à titre d''illustration que la mouvance Ravalomanana a déjà discuté avec l''Union des démocrates et républicains pour le changement (UDR-C). « <EM>Même au sein des mouvances Ratsiraka et Zafy, il existe une compréhension plus élevée de cette nécessité de participer aux Institutions de la transition et au processus électoral</EM> », a-t-il déclaré en présence des membres de sa délégation.<BR><BR>Pour le médiateur, réunir les meilleures conditions afin que tout le monde accepte les résultats des élections reste fondamentale dans cette démarche. Il faut que les parties, ainsi que la communauté internationale soient rassurées que ces résultats reflètent vraiment la volonté populaire. Leonardo Simao a ainsi annoncé l''arrivée prochaine d''une mission des Nations unies, qui va effectuer un travail d''évaluation de la situation et émettre des recommandations au gouvernement en vue de la mise en place d''une machine électorale crédible.<BR><BR>Du côté du pouvoir transitoire ( HAT), le Premier ministre a soulevé le report des élections législatives prévues auparavant pour le 16 mars, pour expliquer l''intention du régime d''inclure les autres tendances dans le processus. <BR><BR>Par contre, les opposants à la HAT ont affiché la prudence sur le sujet des élections. Emmanuel Rakotovahiny, chef de délégation de la mouvance Zafy, a voulu que Leonardo Simao réponde aux trois questions des Trois mouvances, avant qu''on n''aborde la discussion sur l''organisation des élections libres et transparentes. « <EM>Nous voulons savoir si les négociations de Maputo et d''Addis-Abeba s''avèrent le cadre légal du dialogue ou non ? Est-ce que les quatre mouvances pourraient se rencontrer ? Et troisièmement, s''il prend en considération ou non la quatrième République et le référendum du 17 novembre?</EM> », a-t-il souligné.<BR><BR>Ange Andrianarisoa, de la mouvance Ratsiraka, s''est aussi montré attentif en avançant qu''avec l''équipe de Leonardo Simao, il n''a que des échanges d''informations. Il a confié que rien n''a été décidé. « On verra pour les prochaines négociations. Notre intégration dans les Institutions dépendra du déroulement des discussions », a-t-il soutenu hier lors d''un entretien.<BR><BR><A href="http://wwwlexpressmada.com/" target=_blank>L’Express de Madagascar,</A> 20 janvier 2011<BR>