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Madagascar : Une sortie de crise trouvée à Addis Abeba
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Madagascar : Une sortie de crise trouvée à Addis Abeba
Les dirigeants politiques malgaches parviennent à un accord sur le partage de pouvoir. Andry Rajoelina demeure chef de l’État, mais encadré par deux co-présidents au sein d’un Conseil présidentiel. 
Les dirigeants politiques malgaches ont pu surmonter l’obstacle de la représentativité des différentes mouvances à la tête de la Haute autorité de Transition. Andry Rajoelina garde son poste de chef de l’Etat. Il présidera un conseil présidentiel au sein duquel il sera encadré par Fetison Andrianirina, un proche du président de Marc Ravolomanana et Emmanuel Rakotovahiny, un proche de l’ancien président d’Albert Zafy. 
C’est vers 22 heures hier, vendredi 6 novembre que la nouvelle a été annoncée à l’issue de la quatrième journée de négociations à Addis-Abeba. Les représentants des mouvances politiques malgaches y étaient en discussions sous l’égide du Groupe International de Contact (GIC), mené par l’ancien président mozambicain Joaquim Chissano.  
« Andry Rajoelina est le président accepté par toutes les mouvances», a indiqué Tiébilé Dramé, émissaire de l’Organisation des Nations unies (ONU). «C’est une étape importante et décisive», a-t-il poursuivi.
Cette solution permet à chacune des mouvances politiques de trouver son compte. Andry Rajoelina obtient la reconnaissance internationale, la mouvance Ravalomanana et celle de Zafy participe à Conseil présidentiel, autorité politique suprême du pays. Le camp de Didier Ratsiraka, lui obtient la direction de l’Exécutif par le biais du Premier ministre Eugène Mangalaza.
Une fois l’Accord d’Addis Abeba signé, les dirigeants politiques rentreront à Antananarivo afin d’en assurer la mise en œuvre. Il est donc prévu que le nouveau gouvernement sera constitué la semaine prochaine. Sauf coup de théâtre…
 
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