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Madagascar - Zone franche : Doubler les emplois d''ici à cinq ans
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Madagascar - Zone franche : Doubler les emplois d''ici à cinq ans
Un protocole d''''accord a été signé entre le ministère de l''Économie et le groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP). 100 000 emplois de plus sont prévus d''ici cinq ans.<BR><BR>Un projet ambitieux. Le GEFP et l''État projettent, à travers le renforcement du partenariat public/privé, le doublement du nombre d''emploi généré par les entreprises franches. Un protocole d''accord a ainsi été signé lundi (18 juillet) par les deux entités.<BR><BR>« <EM>Nous ambitionnons la création de 100 000 emplois d''ici cinq ans</EM> », déclare le ministre de l''Économie et de l''industrie, Pierrot Rajaonarivelo. Actuellement, le nombre  d''emploi dans les entreprises franches est estimé à 100 000 et passerait à 200 000 en 2016.<BR><BR><STRONG>Produits appréciés</STRONG><BR>« <EM>Il faut créer un cadre juridique et administratif qui permettrait d''attirer davantage d''investisseurs. Il faut également comparer le régime avec ce qui se passe ailleurs, faire des retouches sur les lois si besoin est</EM> », détaille Charles Giblain, président du GEFP, sur les stratégies à mener pour atteindre cet objectif. L''optimisme est de mise dans les entreprises franches, malgré les problèmes politiques actuels dont le pays doit faire face. La crise a toutefois engendré la perte de quelque 25 000 emplois.<BR><BR>L''entreprise Kam Hing Madagascar S.A.R.L, a été contrainte de réduire le nombre de ses employés et a mis en place une politique spéciale liée à la crise. « <EM>Nous avons une capacité de production de 750 000 pièces par mois. Avec la crise, il n''y a plus qu''environ 400 000 pièces. Nous avons ainsi réduit le nombre du personnel, il est passé de 2 500 à 2 200</EM> », confie Don Distor, chef de marchandise auprès de Kam Hing.<BR><BR>« <EM>Nous exportons nos produits aux Etats-Unis, et depuis la suspension de l''Agoa,  payons 20 % de taxe</EM> », rajoute le haut cadre sur les problèmes rencontrés par l''entreprise. Mais le secteur textile commence actuellement à connaître une relance. Mazava exportation  prévoit par exemple d''ouvrir un nouveau site dans la Grande île. Employant aujourd''hui 1 200 personnes qui produisent 2000 pièces par jour, ce second aura à peu près la même capacité. Spécialisée dans la fabrication des vêtements de sport, cette entreprise a été peu affectée par la crise. « <EM>Nos vêtements portent la marque Diadora et sont exportés en Europe et en Amérique. Les produits fabriqués à Madagascar sont très appréciés</EM> », explique le directeur d''usine, Alain Lee.<BR><BR><STRONG><EM>Judicaëlle Saraléa, L’Express de Madagascar, 19 juillet 2011.</EM></STRONG><BR>
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