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Mahanagar casse le prix du Roaming en Inde et introduit sa propre version Blackberry
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Mahanagar casse le prix du Roaming en Inde et introduit sa propre version Blackberry
Les nouvelles fonctionnalités de son service de téléphonie mobile Chili entreront en vigueur dès ce vendredi 1er juin 2012. L’appel effectué en Inde par l’abonné mauricien ne coûtera que Rs 20 la minute contre Rs 75 actuellement. Le transfert de données via le téléphone mobile sera à seulement Rs 50 mensuellement.
Nouveau venu sur le marché local de la téléphonie tant fixe que mobile, il a fallu beaucoup d’imagination et un sens élevé d’innovation à Mahanagar Telephone (Mauritius) Ltd (MTML), une société appartenant au gouvernement indien, pour faire face à la concurrence provenant de deux autres opérateurs Emtel et Mauritius Telecom qui disposent individuellement d’un important potentiel de croissance.
A partir de ce vendredi 1er juin 2012, Mahanagar Telephone (Mauritius) Ltd renforce de quatre nouvelles fonctionnalités. son service de téléphonie mobile introduit en novembre 2011 et basé sur la technologie dite de la troisième génération, la Global System for Mobile Communication (GSM).
Le premier témoigne de la volonté de l’opérateur à trouver un angle commercial à la longue amitié qui unit l’Inde à Maurice depuis de nombreuses années comme l’a fait remarquer Sanjay Garg, jeudi 31 mai 2012 lors du lancement de ces nouveaux services.
Ainsi les Mauriciens visitant l’Inde, une moyenne de 60 000 annuellement, verront leur facture d’appel téléphonique effectué à partir de l’Inde se réduire considérablement grâce au Chili Home(a) Roam, une fonctionnalité qui permet à l’abonné d’utiliser le même téléphone mobile au gré de ses déplacements sans changer d’opérateur. Un appel venant de Maurice coûtera Rs 5 la minute contre le coût actuel de Rs 60 la minute. Tout appel effectué sur le sol indien ou en direction de Maurice sera facturé à Rs 20 la minute au lieu des Rs 75 actuellement. Les appels effectués en Inde par les visiteurs mauriciens souscrits au service Chili seront gratuits d’ici au 31 août 2012.
L’autre service repose sur la technique Blackberry. L’abonné recevra instantanément ses courriels via son téléphone mobile au coût de Rs 50 par mois seulement. Ailleurs, la souscription à un service de Blackberry coûte Rs 500 par mois à monter.
L’introduction de la technique appropriée a été rendue possible grâce à un partenariat avec Barath Sync Technologies Pvt. Ltd dont le directeur Nitin Walla a fait le déplacement pour la circonstance. « Pas besoin de faire l’acquisition d’un téléphone Blackberry. Le service est disponible dans pas moins de 2000 modèles incluant les modèles populaires tels que Nokia E Series, N Series, BlackBerry, HTC, Samsung et LG », indiqué Rajesh Rai, Chief Technical Officer.
Grâce à un partenariat avec la société Pyrodont le directeur Rakesh Poovaden, a fait le déplacement, l’abonné de MTML pourra bénéficier de tout un bouquet de services dont le Chili Chat.
Nul besoin de craindre la perte totale de ses données en cas de disparition ou de vol de son appareil. Grâce à une souscription de Rs 20 mensuellement, l’abonné a droit au Chili Vault une plateforme de conservation de données.
Lors de son discours, Sachin Pilot, le ministre indien de la Communication et de l’Information et de la Technologie a invité la société à élaborer un projet pour les jeunes qui étudient en Inde. Il a mis en exergue une philosophie chère à la diplomatie indienne et que les représentants de la Grande Péninsule ne cessent de répéter.
Il s’agit de la nécessité de dépasser le cadre traditionnel, émotionnel, historique dans lequel les relations de l’Inde et de Maurice est toujours placé. « Il faut que cette relation débouche sur des initiatives substantielles dans les domaines tel le commerce susceptibles d’être bénéfique concrètement aux deux pays ».
Tassarajen Pillay Chedumbrum, ministre mauricien des Tic, a salué MTPL pour sa contribution au secteur de la télécommunication. Il a fait un tour d’horizon du secteur des Tic pour exprimer la détermination du gouvernement à exploiter les possibilités de croissance de ce secteur. « Le gouvernement croit fermement dans la nécessité de développer l’économie digitale. Nous savons les bénéfices que nous pourrons en tirer ».
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