Cette fois-ci, c’est le service de sécurité au Mahébourg Waterfront qui est décrié. Après les inondations meurtrières du 30 mars au Port-Louis Waterfront, les couacs dans la sécurité reviennent à la charge. Cette catastrophe n’a-t-elle pas servi de leçon à la State Property Development Co. Ltd (SPDC) ?

Les habitués dénoncent une absence de personnel qualifié pour assurer la sécurité du public, en cas de danger, durant la journée. Pourtant, les inondations meurtrières qui ont fait 11 victimes, auraient dû servir de leçon à la SPDC en ce qui concerne la sécurité des citoyens. En effet, de sources concordantes, il nous revient que les agents de sécurité d’une compagnie retenue lundi de la semaine dernière par la SPDC, ne prendraient leur service qu’à partir de 18 heures. Une information vérifiée sur place vendredi. «Durant la journée, ce sont les deux membres du personnel d’entretien du Mahebourg Waterfront qui assurent ces responsabilités. Deux personnes qui n’ont aucune formation en la matière», soutiennent ces sources.

Pis, un représentant des forains du marché de Mahébourg évoque le potentiel danger d’inondations qui guette cette partie du village. «Nous faisons déjà face à des accumulations d’eau lors des grosses pluies. Le béton qui gagne du terrain dans le village a vu de nombreux drains naturels être bouchés», fait-il valoir.

L’express a vainement essayé de contacter le chef de l’agence de sécurité responsable du Mahebourg Waterfront. Du côté de la SPDC, on dément cette situation. La seule explication est que le nouveau contrat alloué stipule un service de sécurité matin et soir, au front de mer de Mahébourg.