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Mahmoud Abbas estime que le Hamas met en danger la candidature de la Palestine à l''Onu

3 juillet 2011, 00:00

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Mahmoud Abbas estime que le Hamas met en danger la candidature de la Palestine à l''Onu

Le président de l''''Autorité palestinienne et chef de file du Fatah, Mahmoud Abbas, a exhorté, le samedi 2 juillet, le Hamas à surmonter le différend sur la formation d''un gouvernement d''union, estimant que la reconnaissance de la Palestine à l''Onu était en jeu.

Le Fatah et le Hamas ont signé une trêve en avril, après être restés quatre ans en froid, mais le mouvement radical au pouvoir dans la bande de Gaza s''oppose à ce que le Premier ministre Salam Fayyad dirige ce nouveau gouvernement.

"Nous voulons nous présenter devant l''Onu avec la plus grande unité, et il faut que nous comprenions, que le Hamas comprenne, que ce gouvernement n''est pas un gouvernement nationaliste, mais un gouvernement de techniciens", a estimé Abbas sur les ondes de la Voix de la Palestine.

"Ils (le Hamas) ne comprennent pas que nous sommes dans des circonstances très sensibles et décisives. Nous sommes engagés dans une bataille très délicate aux Nations unies, et eux, ils pensent en termes de :''ce ministère est pour nous, celui-là est pour vous''", a déploré le président de l''Autorité palestinienne.

Abbas souhaite déposer une demande d''adhésion de l''Etat de Palestine lors de l''Assemblée générale des Nations unies, prévue en septembre, à New York.

Les Etats-Unis ont déjà fait savoir qu''ils mettraient leur veto à cette demande.

Le Fatah souhaite qu''Abbas soit en mesure de nommer le Premier ministre à la tête de ce gouvernement d''union, et il apparaît clairement qu''Abbas désire que Fayyad soit cet homme, afin d''apaiser les craintes des Occidentaux, sceptiques depuis le rapprochement avec le Hamas.

"J''ai dit au Hamas et aux autres que Fayyad était tout simplement un homme disposant de suffisamment d''expérience (...) et qu''il était la bonne personne pour cette situation", a expliqué Abbas.

"Je veux un gouvernement qui me fait aller de l''avant, pas un qui me fait reculer (...) Nous allons poursuivre nos efforts et nous ne dirons pas que la réconciliation est dans une impasse", a-t-il conclu.