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Mai maîtrisé
Mai, saison de la créativité. Mai, saison où les arts plastiques tiennent salon. Depuis plus de trois décennies déjà. L’événement est de retour. En effet, le salon de Mai est visible à l’école des Beaux-Arts de l’Institut Mahatma Gandhi à Moka jusqu’au 5 juin prochain.
C’est l’occasion de renouer avec les plasticiens, de faire des clins d’oeil à ces signatures reconnaissables du premier coup d’oeil. Tant Vaco fait du Baissac, tant Dev Chooramun nous envoie des fleurs de couleurs et tant «le» Dausoa est tout en longueur, effilé et sombre. Undisturbed, au milieu du tourbillon des 71 oeuvres exposées sur plusieurs niveaux.
Cependant, – et c’est ce qui rend le salon pérenne –, il y a les trouvailles de mai. Ce sont celles des plasticiens qui s’aventurent hors de leur bulle, ou de leur supposé style, pour nous en mettre plein la vue. Nous donner à voir qu’ils ne sont pas seulement sensibles à l’actualité, mais surtout qu’ils ont un point de vue. Critique. Affirmé, sans peur de choquer. Les plasticiens prennent part, à leur manière, au débat. D’une manière ciblée qui ne touchera sans doute pas les masses – encore que. Qu’importe. Cela ne les empêche pas de créer, de s’interroger, de nous faire avancer.
Aline GROËME-HARMON
 
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