Ils réclament le droit de pouvoir fumer du gandia. Et lors de la manifestation d’une cinquantaine de rastas à Port-Louis hier, lundi 25 novembre, certains auraient fumé en public, affirme-t-on. Un «bong» a été saisi par la police. Il sera envoyé au Forensic Science Laboratory à des fins d'analyse.

Certains faisaient des prières, jouaient du djembe ou sifflaient dans une conque. D’autres auraient fumé du gandia avec leur «bong», en public, affirme-t-on. Une cinquantaine de rastas se sont rassemblés hier, lundi 25 novembre, à l’esplanade du Port-Louis Waterfront pour réclamer le droit de fumer du gandia. Les manifestants ont été chassés et se sont rendus au Jardin de la Compagnie, à Port-Louis, par la suite.

La police a, quant à elle, saisi le «bong». Celui-ci sera envoyé au Forensic Science Labotory pour y être analysé, afin de savoir s’il a été utilisé pour fumer du gandia.

C’est aux alentours de 13 h 30 que la manifestation s’est déroulée. Les personnes présentes ont déployé une banderole sur laquelle elles revendiquaient le droit de fumer du gandia selon la culture rastafari. La police du port, alertée, devait immédiatement dépêcher une équipe sur les lieux sous la responsabilité du chef inspecteur Hector Tuyau.

La Criminal Investigation Division de Port-Louis, dirigée par l’inspecteur Balmick Dussoye, s’est également rendue sur place. D’importants effectifs de l’Anti-Drug and Smuggling Unit et de la Flying Squad ont été envoyés en renfort après que le quartier général de la police aux Casernes centrales a été mis au courant de cette situation.