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Manif devant le parlement: Rs 10 000 de caution pour les 21 militants syndicaux

19 décembre 2012, 00:00

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Manif devant le parlement: Rs 10 000 de caution pour les 21 militants syndicaux

Les 21 syndicalistes et militants, arrêtés pour rassemblement illégal en face du Parlement, ont été présentés en cour de district de Port-Louis. Ils ont dû s’acquitter d’une caution de Rs 10 000 et signer une reconnaissance de dette de Rs 50 000 chacun.

La cour a finalement tranché, après plus de deux heures d’attente, ce mercredi 19 décembre. Les syndicalistes et autres militants de gauche, arrêtés la veille, s’en sortent avec une caution de Rs 10 000 et une reconnaissance de dettes de Rs 50 000 chacun.

Ce sont les centrales syndicales qui se sont chargées du paiement de la caution pour leurs membres. Pour ce qui est des citoyens engagés et qui ne sont pas membres de syndicats, ce sont des associations comme Centre for Alternative Research & Studies (CARES) qui se sont chargées de régler le montant exigé par la justice.

A l’annonce de la manifestation syndicale devant le Parlement, le mardi 18 décembre, il n’était pas question d’accepter d’être libéré sous caution en cas d’arrestation. Toutefois, le dirigeant de la General Workers Federation (GWF), Ashok Subron, estime que les syndicalistes ont «atteint leur objectif» car le ministre du Travail, Shakeel Mohamed a finalement accepté de ne pas soumettre les amendements aux lois du travail aux débats parlementaires.

Ashok Subron affirmait, mardi soir lors d’un point de presse, que les syndicalistes étaient prêts à faire de la prison pour que ces lois ne soient pas débattues à l’Assemblée nationale. Les syndicalistes trouvent que les amendements ne sont pas en faveur des travailleurs.

Ce mercredi 19 décembre, outre la caution des syndicalistes, les centrales syndicales ont dû payer la caution d’un marchand ambulant inconnu des militants syndicaux et qui avait été arrêté en même temps qu’eux.

«Le marchand ambulant s’est retrouvé à un moment dans la foule et la police l’a embarqué en même temps que les autres», affirme Ashok Subron.

Il explique que la centrale syndicale s’est également chargée de sa caution, «car les policiers n’ont rien voulu entendre».