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Marchands ambulants: Aimée identifie deux sites à côté du LIC Centre

22 novembre 2013, 04:24

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Marchands ambulants: Aimée identifie deux sites à côté du LIC Centre

L’un des sites a déjà obtenu le feu vert du ministère des Administrations régionales. L’autre est encore à l’étude. Les 1 050 marchands ambulants de la capitale seront bientôt relogés à côté du LIC Centre, à la rue John Kennedy, indique le ministre Hervé Aimée.

 

Hervé Aimée n’est pas allé chercher loin. Les deux sites supplémentaires qu’il devait trouver pour le relogement des 1 050 marchands ambulants, comme indiqué lors d’une conférence de presse la semaine dernière, sont trouvés. Ils se situent à côté du LIC Centre, à la rue John Kennedy, à Port-Louis.

 

«Un des deux endroits a déjà eu le feu vert de mon ministère et le second est à l’étude. Je devrais recevoir le rapport des architectes incessamment avant de lancer l’appel d’offres pour l’aménagement des deux sites», a confié Hervé Aimée à l’express hier jeudi 21 novembre. Le ministre des Administrations régionales rouvre là un dossier qui est familier à l’ancien conseil municipal de Port-Louis.

 

Ce dernier avait identifié l’emplacement bordé d’une muraille en pierres, toujours à côté du bâtiment LIC. Emplacement qui s’étend jusqu’à l’ancien bureau de la National Transport Authority, à la gare Victoria, et que l’ancienne équipe municipale comptait connecter avec la foire Monneron, sise non loin et déjà occupée par des colporteurs.

 

«Les plans étaient prêts. Il nous restait à lancer l’exercice d’appels d’offres jusqu’à ce que le gouvernement gèle le projet. Ses arguments: la troisième voie et le tracé du métro léger», indique un ancien conseiller. Des arguments qui ne seraient visiblement plus d’actualité aujourd’hui.

 

Pis, le ministre Aimée ne semble pas reculer devant l’idée de reloger des marchands ambulants à proximité du haut-commissariat indien qu’abrite le bâtiment LIC. En août 2007, 16 colporteurs avaient été arrêtés par la police, sous une charge provisoire d’illegal public gathering, avant d’être libérés sur parole plus tard le même jour. Ils avaient exposé leurs marchandises aux abords du haut-commissariat indien. Celui-ci s’était plaint du manque de sécurité qui règne à cause de leur présence, estimant que ces marchands ambulants attirent foule, fragilisant le contrôle de sécurité de la mission diplomatique.

 

En attendant l’aménagement de ces deux nouveaux emplacements, en sus de ceux de Decaen et de la gare du Nord, qui sont sous le contrôle du gouvernement depuis la semaine dernière, Hervé Aimée fait ressortir : «Il y a d’autres endroits à Port- Louis, à part les 14 rues sous le coup de la loi, où les marchands ambulants peuvent opérer

 

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