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Masters. Federer prend de l’avance

9 novembre 2012, 00:00

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Masters. Federer prend de l’avance

Roger Federer a pris de l’avance sur ses concurrents au Masters en se qualifiant le premier pour les demi-finales grâce à sa victoire sur David Ferrer, la quatorzième en autant de matches contre l’Espagnol, en deux sets 6-4, 7-6 (7/5), jeudi à Londres.

Pour prendre le deuxième ticket du groupe B, Juan Martin Del Potro, vainqueur dans un fauteuil de Janko Tipsarevic 6-0, 6-4, sera probablement contraint de battre le Suisse samedi, comme il l’avait fait à Bâle le mois dernier. L’autre scénario favorable à l’Argentin sera celui d’une défaite de Ferrer face à Tipsarevic, mais sa probabilité est faible vu le piètre niveau montré par le Serbe et l’excellent tennis pratiqué par l’Espagnol.

Homme en forme de l’automne après ses onze matches d’affilée gagnés à Valence et à Paris-Bercy, Ferrer a opposé une belle résistance au tenant du titre, même si le résultat a été le même que d’habitude.

Federer a avant tout été beaucoup plus efficace sur les points importants. Très serein, le champion helvète a concrétisé deux balles de break sur quatre au total, contre seulement une sur dix à son adversaire.

Le grand gâchis a commencé dès le début du match pour Ferrer, qui s’est trouvé mené 3 à 0 après avoir manqué six occasions de prendre l’engagement de Federer. L’Espagnol a fini par revenir, à sa huitième balle de break, mais a de nouveau craqué, le dos au mur, à 4-5, sur un jeu blanc.

Del Potro se relance
Dans la deuxième manche, les 18.000 spectateurs de l’O2 Arena ont continué à assister à une belle opposition de style entre l’attaquant helvétique et le défenseur ibérique, le premier réussissant plus de points gagnants (28 à 16 dans le match) et commettant aussi plus de fautes (39 à 24).

Ferrer a manqué deux balles de break d’entrée, puis Federer une en cours de set, avant que les deux hommes s’expliquent dans un tie-break, l’une des grandes spécialités du Suisse, où son mental fait merveille.

Même s’il lui était déjà arrivé qu’une longue série de victoires sur une de ses victimes préférées prenne fin au Masters de Londres, c’était en 2009 contre le Russe Nikolay Davydenko, qui l’avait enfin battu après douze échecs, Federer n’a jamais cessé d’afficher une énorme confiance en lui.

Cette 41e victoire au Masters, un record, lui permettra de jouer à 31 ans sa dixième demi-finale dans cette épreuve qu’il a déjà gagnée à six reprises, autre record, et où il n’a manqué le dernier carré qu’une fois en onze participations consécutives.

Battu mardi par Ferrer, Del Potro s’est relancé en écrasant le fantôme de Tipsarevic, visiblement convalescent après les ennuis de santé qui l’ont contraint à l’abandon à Paris-Bercy la semaine dernière et d’ores et déjà éliminé.

L’Argentin a bouclé le premier set en 28 minutes en marquant 28 points contre 12 seulement à son adversaire. Il a rencontré un peu plus de résistance dans la seconde manche, sans que sa supériorité soit jamais mise en doute.