Maurice a été classée à la 53ème place dans le rapport du Global Information Technology redigé par le World Economic Forum. Le gouvernement mauricien compte bien s’appuyer sur cette position pour attirer davantage d’investisseurs étrangers.

Maurice fait une entrée remarquable dans le classement établi par le rapport Global Information Technology rédigé par le World Economic Forum. Le pays occupe la 53e place et surclasse plusieurs pays dont l’Inde qui figure à la 69ème place, et l’Afrique du Sud à la 72ème.

Cela semble déjà attirer l’intérêt d’un bon nombre d’investisseurs. En effet, après avoir pris connaissance du rapport du Global Information Technology qui a été rendu public le mercredi 4 avril lors d’une cérémonie à New York, certaines firmes opérant dans le secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) auraient vu en Maurice une économie offrant une atmosphère « propice dans le domaine des affaires ».

« Nous avons lors de cette soirée été approchés par certains hommes d’affaires qui n’ont pas manqué de nous féliciter pour ce classement et ils ont immédiatement commencé à nous demander des renseignements sur le climat des affaires », explique un cadre du ministère des TIC faisant partie de la délégation ayant accompagné le ministre Tassarajen Pillay Chedumbrum.

Ce dernier est satisfait de ce développement, car le gouvernement mauricien souhaite approfondir la collaboration avec les firmes internationales notamment au niveau de la création de l’ICT Academy. L’institution en voie de création bénéficie déjà du soutien de firmes importantes, telles Hewlett Packard (HP) et Microsoft.

Le rapport ne manque pas de souligner que Maurice est le leader dans la région en matière du TIC, au vu des choix stratégique du gouvernement en la matière. « By means of a process decisively led by the government that has identified ICT development as one of its three pillars for economic development. The country has managed to create a fairly sophisticated enabling environment for ICT development», peut-on lire dans le rapport du WEF.