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Maurice Ile Durable: le secteur privé invité à être un partenaire de premier rang

19 mars 2009, 01:00

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Maurice Ile Durable: le secteur privé invité à être un partenaire de premier rang

Pour des spécialistes de la question environnementale, le secteur privé doit être partie prenante du projet Maurice Ile Durable (MID).

C’est l’un des constats qui ressort d’un séminaire organisé par la Mauritius Employees Federation, à Ebène ce 19 mars. «Si nous voulons que Maurice Ile Durable soit un succès et si notre île veut se doter d’une économie verte, le secteur privé doit être un partenaire de premier rang du projet», affirme, en ce sens, Khalil Elahee, universitaire spécialiste de la question énergétique.

Ce dernier a d’ailleurs axé son intervention sur la participation du secteur concurrentiel au projet. Il plaide en faveur d’une harmonisation des actions entre l’Etat et le privé pour parvenir à une meilleure efficacité. «Une collaboration étroite entre les deux partenaires est essentielle», ajoute-t-il.

Pierre Sagnier, Project manager à la Centrale thermique de Savannah, abonde dans le même sens. De surcroît, il évoque les multiples avenues qui peuvent s’ouvrir, à travers MID, aux entreprises. A cet effet, il estime que les possibilités de création d’emplois et d’investissements sont réelles pour le secteur privé.

Pour y parvenir, Khalil Elahee estime que les entreprises sont appelées, dans le cadre de leur participation au projet MID, à dépasser leurs seules politiques de responsabilités sociales (CSR). Tout en saluant l’initiative de la sucrerie Britannia d’offrir 120 chauffe-eau solaires à ses employés, il pense qu’il ne faut pas s’arrêter à des actions ponctuelles. «Il faut aller au-delà du CSR. Il faut une véritable conviction et un réel engagement de la part du secteur privé» prescrit le Dr. Elahee.

Par ailleurs, Pierre Sagnier a aussi fait un exposé sur la politique énergétique actuelle et sur les possibilités d’innovation qui permettraient une plus grande efficience au niveau de la production. Mais surtout en termes du potentiel de production d’électricité à partir des énergies renouvelables. «Le potentiel le plus prometteur reste le vent», affirme-t-il, à ce chapitre. Il insiste sur le potentiel mauricien en termes d’exploitation de l’énergie solaire de même que l’importance d’améliorer la production d’énergie à partir de la bagasse.