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Maurice Labour s’emporte contre la mauvaise gestion d’Agaléga et invite l’ICAC à enquêter
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Maurice Labour s’emporte contre la mauvaise gestion d’Agaléga et invite l’ICAC à enquêter
L’abbé Maurice Labour critique la mauvaise gestion d’Agaléga. Dans une lettre adressée au Premier ministre et au ministre des Collectivités locales, le religieux prend pour cible l’Outer Island Development Corporation (OIDC).
« Il y a une mauvaise gestion financière de l’OIDC sur l’île d’Agaléga et j’invite l’ICAC à y mener une enquête. » C’est ce qu’a fait ressortir Maurice Labour dans une correspondance qu’il a adressée au Premier ministre, Navin Ramgoolam, ainsi qu’au ministre des Collectivités locales, Hervé Aimée.
Maurice Labour s’est d’abord interrogé sur 150 tonnes de macadams sensées arrivés à Agaléga depuis novembre 2011, mais qui n’y sont toujours pas. « J’ai été informé que ce chargement de macadam a en effet atteint les côtes d’Agaléga sans avoir été débarqué et est reparti pour Maurice », a-t-il déclaré.
Tout cela, selon le prêtre, relève d’une mauvaise gestion de l’Outer Island Development Corporation (OIDC). Maurice Labour a également tenu à alerter le gouvernement sur certains commerces de poisson dans lequel sont engagés des officiels en fonctions sur l’île, et cela « illégalement ». Il invite d’ailleurs la commission anti-corruption à enquêter à ce sujet.
Le prêtre est aussi d’avis que les Agaléens sont privés de développement social, ce qui, selon lui, constitue une atteinte à leur dignité humaine. Il appelle aussi le gouvernement à considérer les propositions de la Commission Justice et Vérité (CJV), qui, en effet, recommande que l’Eglise catholique devienne partie prenante dans la gestion de cette île.
Finalement, Maurice Labour a exprimé son incompréhension sur le départ du Mauritius Pride pour Agaléga le 22 février dernier. Le bateau quitte normalement Port-Louis aux alentours de fin mars-début avril pour trois raisons précises : à cause des conditions météorologiques, pour permettre aux élèves d’Agaléga de profiter de cette période de vacances du premier trimestre pour se rendre auprès de leurs proches et pour permettre à un prêtre catholique de se rendre sur l’île pour célébrer Pâques. « Pourquoi le bateau a-t-il embarqué le 22 février. Je considère que les droits des catholiques ont été bafoués », estime-t-il.
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