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Maurice parmi les destinations sexuelles préférées de la région selon Slate Afrique

19 août 2012, 00:00

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Maurice parmi les destinations sexuelles préférées de la région selon Slate Afrique

Le site d’information, Slate Afrique, basé à Paris, qualifie Grand-Baie de capitale de la prostitution à Maurice. Mais, il y a des nuances…

Maurice figurerait parmi les 10 grandes destinations du tourisme sexuel en Afrique. C’est ce que croit savoir le site d’information Slate Afrique dans un article récemment mis en ligne et qui a provoqué nombre de critiques.


Le village de Grand-Baie est qualifié de Saint-Tropez de Maurice mais aussi de capitale de la prostitution. Soit un « temple de la luxure et du libertinage », selon Slate Afrique, où se pressent la grande majorité des touristes visitant l’île.

Jouant sur les clichés, très sea, sex and sun, le site d’information indique qu’il suffit de trouver le premier chauffeur de taxi venu pour « les plaisirs les plus simples... aux extravagances les plus folles ». Cet article allègue également qu’un producteur de films pour adultes a monté un site Internet mettant en scène des femmes d’un certain âge avec de jeunes Mauriciens en 2010.

Le site pousse le bouchon jusqu’à dire que le gouvernement mauricien a voté une série de lois pour endiguer la prostitution après un rapport du Département d’Etat américain. Dans le concret, les Etats-Unis a salué l’effort consenti par Port-Louis pour lutter contre la prostitution.


Le «Trafficking in Persons Report » du Département d’Etat américain de juin 2012 indique que Maurice est l’unique pays du continent africain à obtenir la même notation que les pays nordiques et européens dans le combat contre la prostitution. L’île a la meilleure note d’Afrique, le Tiers 1, ce qui la hisse au même niveau que l’Allemagne, l’Australie, l’Autriche, le Canada, le Danemark, les États-Unis, la Finlande, la France, la Grande-Bretagne, le Luxembourg et la Norvège.

Ce rapport souligne que des enfants et des femmes forcés à se prostituer le font souvent à cause de la misère. Et qu’ils sont poussés dans cette voie par des proches parents. Les chauffeurs de taxi ont le mauvais rôle, étant présentés comme ceux qui jouent les intermédiaires entre des filles mineures et des clients.

Pour revenir sur l’article de Slate Afrique, des destinations telles que Cape Town, en Afrique du Sud Banjul, en Gambie Kampala, en Ouganda Mombassa, au Kenya Hammamet, en Tunisie Kibri, au Cameroun Marrakech, au Maroc et Nosy-Be, à Madagascar, sont montrées du doigt. Mais les critiques pleuvent contre ce papier. Les uns déplorent le manque de sérieux de l’auteur, les autres se demandant s’il voulait indiquer à certains où aller pour s’offrir des prostituées.