De nos jours, en ce qui concerne le mode de paiement, la technologie prend l’ascenseur et détrône l’utilisation du cash. Cartes bancaires, cartes de débit et de crédit et autres facilités de paiement se font de plus en plus fréquents.

1, 430,901. C’est le nombre de cartes bancaires en circulation à Maurice – cartes de débit et de crédit, entre autres– enregistrées en mai 2013, contre 1.3 millions de cartes recensées en janvier 2012, selon les récentes statistiques de la Bank of Mauritius (BoM). Et, concernant l’Internet Banking, la BoM note quelque 385,013 transactions enregistrées en mai 2013, contre 283,585 transactions à cette même période l’an dernier, soit une hausse de plus de 100,000 en un an. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Maurice bouge à pas concret vers une «cashless society».

 «Le nombre de transactions de paiements en direct, effectuées chez les commerçants a connu une croissance de 20 % au cours de 2012», soutient Ryan Coopamah, Head of Communication SBU. Et de poursuivre que l’Internet Banking et le Mobile Banking ont aussi la côte car ce sont des canaux de proximité accessibles 24h/24 qui offrent beaucoup de liberté et de flexibilité aux clients. «Le service d’Internet Banking, est gratuit et offert systématiquement à tous nos clients et ils sont effectivement intéressés à gérer leur compte par eux-mêmes, en toute autonomie», renchérit Véronique Bazerque, Responsable des Communications à la Banque des Mascareignes.

Quant à la Mauritius Commercial Bank (MCB), elle innove avec le nouveau concept «Juice», un service qui permet à ses clients d’utiliser le téléphone portable pour effectuer des achats, des transferts d’argent et des retraits aux guichets automatiques sans carte bancaire. Dans un pays comme Maurice, où, on compte plus de téléphones portables que d’habitants, ce concept accroche, soutient Ryan Coopamah.

D’ailleurs, toutes solutions clés en main nous simplifient la vie au quotidien, nous dit Sharona Ramboccus, CFA, Chief Investment Officer, DMH Associates Ltd.  «Je vais le plus rarement possible à la Banque pour des transactions bancaires et traite rarement en cash…Achats électroniques, l’utilisation de l’internet banking, sms refill…Bref ! Le cashless concept, avec toute sa liberté et flexibilité m’a séduit», poursuit notre interlocutrice.

Pour Margaret Pan Sin, gérante de deux enseignes de restauration, l’e-banking lui facilite énormément la tâche en ce qui concerne la gestion de son business. Elle effectue, entre autres, le paiement des salaires via internet banking : «Cela nous fait gagner un temps précieux, mais on constate aussi que nos employés utilisent, eux, le téléphone banking pour vérifier si le salaire est versé, ce qui réduit des demandes de permissions de leur part pour se rendre à la banque», nous confie la femme d’affaires.