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Mayotte : ces « mercenaires » qui dérangent …
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Mayotte : ces « mercenaires » qui dérangent …
La piraterie en mer qui se rapproche de plus en plus de Mayotte inquiète les armateurs dont les navires sont des cibles potentielles. Ces derniers ont donc recours à des « mercenaires » pour mieux protéger leurs biens.
Malgré la présence à bord de certains navires de commerce de militaires pour assurer leur protection dans la zone dangereuse de l’Océan indien,  un business visiblement lucratif s’est mis en place rapidement. Ainsi, des équipes de mercenaires appelés pudiquement « équipes de sécurité » embarquent de plus en plus avec l’équipage normal du navire.
La carrure de ces vigiles très spéciaux ne laisse que peu de doute sur leur passé. Ce sont des gens  qui ont parcouru en tous sens les  « théâtres d’opérations les plus diverses et variées ». Si, en soi, leur présence à bord ne dérange pas les autorités mahoraises, ce qui les inquiète c’est plutôt leur matériel. Bien entendu, la réglementation interdit l’entrée des armes à Mayotte, quand bien même, elles sont embarquées à bord d’un navire. Mais c’est encore pire lorsqu’il s’agit d’armes de guerre et ces messieurs ne sont pas démunis de ce côté là. Longoni est en fait idéalement placé car la relève de ces équipes très spéciales se fait à Mayotte. Arrivant en avion, la nouvelle équipe remplace celle qui débarque et qui reprendra l’avion dans l’autre sens en direction du QG des sociétés qui les emploient et dont l’une est basée à Nairobi. Pratique, les vols sont directs avec Mayotte…
Il y a quelques temps encore, les pirates somaliens  se cantonnaient dans la zone nord de l’Océan Indien au large de la Somalie.  Ils  se sont désormais enhardis et, forts de leurs succès, ont décidé d’élargir leur zone « d’intervention » qui frôle désormais les côtes mahoraises. On se souvient que  récemment encore,  le paquebot « Spirit of Adventure » avait été attaqué après son escale à Mayotte.  Mais les pirates avaient  été obligés de le laisser filer grâce au sang froid et à l’expérience du commandant.
(Source : Les Nouvelles de Mayotte (LNDM)
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