Le président du conseil général mahorais a réclamé une intégration de Mayotte dans les zones ultrapériphériques de l’Europe, lors de son intervention au meeting de François Bayrou, à La Réunion dimanche.

Le président du conseil général de Mayotte  a pris la parole avant l’intervention de François Bayrou. Daniel Zaïdani (à droite sur la photo)a insisté sur le "lien d’affection entre Bayrou et les Mahorais. Il estime que le  candidat du centre « est le seul à vouloir l’égalité des chances entre les Français, quelle que soit leur origine".

Le président du conseil général de Mayotte s’est dit  lassé des fausses promesses, avant d’ajouter  que seul François Bayrou pouvait changer la donne. Daniel Zaïdani a également rapproché le département de Mayotte à celui de la Réunion, énumérant plusieurs points de comparaison tels que la "démographie galopante, le taux de chômage élevé, la jeunesse de la population, ou la biodiversité".

Dans son discours, il  a  attiré l’attention sur cinq propositions "essentielles" du programme de François Bayrou : la lutte contre l’illettrisme, la création d’un office du transport de l’outre-mer, la création de zones franches et d’un tissu productif, l’expertise des énergies renouvelables, et enfin le renforcement d’une coopération régionale décentralisée.

Pour terminer, Daniel Zaïdani n’a pas manqué de remercier son homologue réunionnaise, Nassimah Dindar (à gauche sur la photo), pour "son dévouement à Mayotte" qui a resserré les liens entre les deux îles.

L’actuelle présidente du conseil général de la Réunion brigue le mandat de députée aux prochaines législatives. Lors d’un discours  qui a précédé celui de François Bayrou, dimanche, elle a longuement vanté les qualités du candidat centriste, mais a aussi flatté le peuple réunionnais. A plusieurs reprises, Nassimah Dindar a exhorté le public à rejoindre le combat sur le terrain.

Aussi, elle a abordé le sujet du partage des  allocations avec les  Mahorais : “La solidarité, ce n’est pas transférer le paiement de leur RSA?sur la Réunion. Chez eux, il est de 119 euros, alors qu’ils sont citoyens français. Ce n’est pas à la Réunion de payer par la solidarité des contribuables réunionnais pour nos compatriotes Mahorais ! Aidez Mayotte à devenir de manière pleine et entière un département français !".

Point par point, Nassimah Dindar a fait le tour des différentes lacunes de la politique que subit l’île : crise économique, emploi, logement social, cherté de la vie, "pacte social à bout de souffle »…

Source : Zinfos974