L’île aux parfums mise sur le tourisme pour se développer. Ce secteur est en croissance. En 2009, ce sont 50 000 personnes qui ont succombé au charme mahorais, constitué en grande partie par son lagon.

“L’objectif est d’atteindre les 120 000 touristes à l’horizon 2015-2020”, avance Christophe Gravier, le directeur du comité du tourisme. Avec une trentaine de spots de plongée et 40 000 plongées par an, mais aussi une activité de whale-watching intense, notamment en hiver austral, des activités de pêche au gros… le comité veut jouer à fond cette carte.

Outre la cherté du prix du billet d’avion et le manque de liaisons aériennes, reste notamment à résoudre la pénurie d’hébergements touristiques dans l’île. N’en déplaise à la loi littorale, “un appel à projets vient d’être lancé pour la création de quatre nouveaux établissements touristiques dans les deux ans à venir”, souligne Christophe Gravier.

Autre chantier ouvert à Mayotte : la croisière. En 2008, 11 000 croisiéristes ont fait escale, seulement 2 000 en 2010 malgré les investissements consentis sur le front de mer de Mamoudzou. La taille des navires bloquait d’ailleurs les autres activités pendant une journée complète. Quant  à un possible « « délocalisation » au port de Longoni, rien n’est moins sûr.

Christophe Gravier note : “Nous devons partir à la reconquête de Costa et MSC dans les mois à venir”. Selon les estimations du comité du tourisme, le secteur a rapporté un chiffre d’affaires en 2008 “de plus de 20 millions d’euros”.

Source : Le Journal de l’Ile de La réunion, 15 février 2011.

Le Journal de lIle de La runion