Dans le cadre de l’affaire MedPoint, le leader du Mouvement socialiste militant (MSM), Pravind Jugnauth, avait réclamé des documents du Conseil des ministres. La justice n’a pas accédé à sa demande. 

Il n’y a aucune infraction à ses droits constitutionnels. C’est ce qu’a statué la juge Rehana Mungly-Gulbul, ce mardi 19 mars, en rejetant la plainte de Pravind Jugnauth contre l’Etat et le secrétaire du Cabinet et chef de la fonction publique, Suresh Seeballuck, dans l’affaire MedPoint.

Le secrétaire du Cabinet avait refusé de laisser l’ex-ministre des Finances consulter des documents du Conseil des ministres dans le cadre du rachat de la clinique MedPoint. Ce que contestait Pravind Jugnauth, sur qui pèse une charge provisoire de conflit d’intérêts.

Le leader du MSM avait réclamé des documents du Cabinet soumis par Rajesh Jeetah, alors ministre de la Santé, en date du 5 mars 2010, les procès-verbaux du Conseil des ministres du 18 juin 2010 et des documents sur les discussions de la mise sur pied d’un hôpital gériatrique national pendant la période de juin à décembre 2010. Ce, afin de préparer sa défense. 

Or, la juge constate que la commission anticorruption a déjà communiqué les deux premiers documents en question à Pravind Jugnauth. Du reste, lors de l’audience du 16 octobre 2012 devant la Master and Registrar, l’avoué du Parquet avait affirmé qu’il n’existe aucun document du Conseil des ministres par rapport à la troisième demande de Pravind Jugnauth. Précisant que si l’ex-ministre des Finances est en possession d’un tel document, il peut l’utiliser pour sa défense.