Le leader de l’Opposition a révélé à l’Independent Commission Against Corruption (ICAC) les noms des deux personnes qui lui ont fait part des informations relatives à l’affaire Medpoint. Il s’agirait du ministre démissionnaire Showkutally Soodhun, et du Dr Zuber Joomaye, candidat mauve battu lors des dernières élections.

Développement dans l’affaire MedPoint. Paul Bérenger s’est rendu, comme prévu, au siège de l’Independent Commission Against Corruption (ICAC), ce vendredi 5 août pour révéler aux enquêteurs de l’ICAC, les deux sources qui lui auraient fait des confidences sur la seconde évaluation de la clinique Medpoint. Cet établissement hospitalier racheté par l’Etat au coût de Rs 144,7 millions appartenait au beau-frère du leader du Mouvement Socialiste Militant. 

Les deux informateurs de Bérenger seraient Showkutally Soodhun ancien ministre des Coopératives, et  le Dr Zuber Joomaye, candidat battu du MMM à Rivière-des-Anguiles/Souillac. Ce dernier aurait servi d’intermédiaire entre l’ancien ministre Soodhun et Paul Bérenger.

On se rappellera que lors d’une de ses conférences de presse, Bérenger avait allégué qu’il détenait une information de source ministérielle, à l’effet que le Premier ministre avait ordonné une deuxième évaluation de la clinique MedPoint après avoir rencontré le propriétaire de l’établissement, le Dr Kreshan Malhotra.

Après avoir été interrogé pendant environ 30 minutes, Paul Bérenger s’est entretenu avec la presse. Le leader du MMM n’a cependant pas voulu faire mention de ce deux sources à la presse, « c’est à l’Icac de décider si elle veut  ou non révéler mes deux sources à la presse », a-t-il indiqué.

Le leader de l’Opposition a une nouvelle fois, expliqué ne pas faire pleinement confiance à la Commission anti-corruption. « Mo confiance en l’ICAC très limité », a-t-il poursuivi. Paul Bérenger a cependant affirmé que le directeur de l’ICAC, Anil Kumar Ujodha, est la seule personne qui a toute son estime.

Paul Bérenger s’est vu contraint de dévoiler ses deux sources aux enquêteurs de l’ICAC après que la commission lui eut servi un ordre en ce sens en vertu de  l’article 50 de la Prevention of Corruption Act.