Le respect des normes en termes de propriétés intellectuelles garantit la compétition. Premier constat à un atelier de travail.
Cet atelier sur la propriété intellectuelle s’est ouvert ce lundi 12 janvier à l’hôtel La Plantation, Balaclava. Le professeur Rieke Wandrag et Enga Kameni, du Commonwealth Secrétariat, ainsi qu’Emmanuel Mbah de Hubs and Spokes, ont été invités à cette occasion.

Cet atelier, qui se tient jusqu’au 14 janvier, est organisé par le ministère des Affaires Etrangères en collaboration avec le Commonwealth Secrétariat et le Hubs and Spokes. Il réunit plus de 35 officiers du secteur privé et public. Ces derniers ont pour tâche de trouver des idées qui pourront éventuellement améliorer la législation autour de la propriété intellectuelle et de trouver des solutions aux divers problèmes existants à Maurice y ayant trait.

Les représentants du Commonwealth Secrétariat sont présents pour aider à la bonne marche de cet atelier. «Il est essentiel que Maurice maîtrise tous les aspects de la propriété intellectuelle si elle veut favoriser la compétition au sein des compagnies locales. Ce qui est d’ailleurs au programme du présent gouvernement. La propriété intellectuelle et la compétition sont comme des époux et l’un ne peut pas fonctionner sans l’autre», explique Emmanuel Mbah.

Les différents sujets tels que la marque, les patentes et le droit d’auteur reviennent au cours de cet atelier. Chaque item a longuement été disséqué de façon à mieux en comprendre la pertinence.

Plusieurs pays développés sont cités en exemple pour mieux comprendre le sujet. Selon Emmanuel Mbah, l’implémentation de la marque, des patentes et du droit d’auteur facilitera le contrôle et identifiera la provenance des produits, facilitant au passage le commerce, l’importation, de même que l’exportation vers des pays utilisant les mêmes standards.