Publicité

Meurtre à Eau-coulée : Ricardo Atchiane restera en cellule

8 juillet 2013, 19:07

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Meurtre à Eau-coulée : Ricardo Atchiane restera en cellule

Ricardo Atchiane a comparu en cour de Curepipe ce lundi 8 juillet. Il est accusé provisoirement d’assassinat et la police le soupçonne d’avoir volé Rs 1,5 million qui se trouvaient dans le coffre-fort de l’homme d’affaires.

 

Le présumé meurtrier d’Eishanne Coowar est passé aux aveux lors de son interrogatoire. Ricardo Atchiane a comparu en Cour de Curepipe ce lundi 8 juillet 2013 sous une accusation provisoire d’assassinat. Il a par la suite été reconduit en cellule policière.    
 
 
Ricardo Atchiane a été arrêté le dimanche 7 juillet 2013 dans un pensionnat à Rose-Hill.  Au cours de son interrogatoire, il a avoué aux enquêteurs de la Major Crimes Investigation Team (MCIT) avoir planté le couteau dans la jambe de la victime après une séance de massage samedi. 
 
 
Lors de perquisition, la MCIT a découvert Rs 1,5 million au domicile de Ricardo Atchiane. Ce dernier, selon une source policière, aurait avoué avoir pris cet argent dans le coffre-fort d’Eishanne Coowar qu’il aurait assassiné samedi. 
 
 
Le présumé meurtrier était non seulement le masseur de la victime, mais il était également son ami proche. Mais, Ricardo Atchiane aurait profité de sa proximité avec le quadragénaire pour l’agresser au moment où il l’attendait le moins, soit lors d’une séance de massage. L’arme utilisée serait un couteau qui aurait fait une entaille de 8 cm dans la cuisse de la victime. 
 
 
Selon une source proche de l’enquête, Ricardo Atchiane aurait bien planifié son coup. Ayant rendu visite à Eishanne Coowar plusieurs fois, il connaissait bien la demeure de ce dernier. 
 
 
Après sa séance de massage, Ricardo Atchiane aurait ensuite soudainement poignardé son ami à la cuisse gauche. Pris au dépourvu et sans défense, Eishanne Coowar n’aurait pas pu se débattre. Le présumé meurtrier l’aurait ensuite traîné dans la pièce où se trouve le coffre-fort. Il l’aurait ensuite ligoté à un divan à l’aide de bandes adhésives. En le torturant, il aurait forcé la victime à lui révéler le code de sécurité du coffre-fort. Et il en a vidé le contenu.