Meurtre à Vacoas : un policier froidement égorgé

29 mai 2013

29 mai 2013, 09:28

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La Rédaction

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Meurtre à Vacoas : un policier froidement égorgé

Il aurait été tué à l’aide d’une arme tranchante. Le constable Rousselin, de la Western Division, a été retrouvé mort, mardi 28 mai, sous un abribus à proximité de l’ancien musée de la Special Mobile Force (SMF) à l’avenue Saint Vincent, qui longe le terrain de golf du Mauritius Gymkhana Club.

La Criminal Investigation Division (CID) de Vacoas et la Major Crimes Investigation Team (MCIT) ont ouvert une enquête. L’autopsie du constable Rousselin sera pratiquée ce mercredi matin. Mais déjà hier soir, le chef du service médicolégal de la police, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, dépêché sur les lieux, a établi que cet ancien membre du Central Criminal Investigation Department (CCID) avait été égorgé. Sans doute à l’aide d’un cutter.

Les experts du Scene of Crime Office et les enquêteurs ont ratissé le périmètre immédiat de l’abribus, mais n’ont pas trouvé la moindre lame. A 22 h 30, hier, aucune piste n’était écartée. Notamment celle du vol, étant donné qu’une des poches du policier était retournée. Son téléphone portable et un trousseau de clés ont été découverts dans une autre poche. Hier, un de ses collègues avait été interpellé mais a été relâché peu après.

Agé de 44 ans, le constable Rousselin habitait le Police Quarters de la SMF. Décrit comme un «hard worker», il vivait séparé de sa femme et aurait un problème avec l’alcool. Il avait déjà disparu durant près d’un mois, ce qui lui a valu des soucis avec sa hiérarchie. Il s’avère également que le policier était recherché depuis peu pour avoir menacé un membre de la SMF avec un rasoir à la suite d’un différend sur une affaire de mœurs. Il a éraflé la voiture de l’officier de la SMF avec un canif, ce qui avait débouché sur une plainte contre lui. Toutefois, sa famille n’en revient toujours pas sur ce drame survenu.