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Michael Sik Yuen: «Je suis partant pour un ticket au numéro 17»
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Michael Sik Yuen: «Je suis partant pour un ticket au numéro 17»
Le tonitruant maire de Curepipe Michael Sik Yuen arrive à mi-mandat. Il en profite pour dresser un bilan de son administration et parle également de ses ambitions politiques. Futur député de Curepipe/Midlands?
Vous êtes arrivé à mi mandat. Quelles ont été vos plus grandes réalisations en tant que maire de Curepipe?
Je citerais le relogement des maraîchers du bazar de Curepipe pour commencer. Ces derniers travaillaient dans un bâtiment dont l’état était déplorable, et cela depuis plusieurs décennies. Aujourd’hui le bazar de Curepipe est en pleine rénovation.
On est également fier de notre projet de jardins d’enfant qui est en bonne voie. Nous avons terminé deux d’entre eux et une quinzaine d’autres jardins verront bientôt le jour dans divers quartiers de Curepipe.
Par ailleurs le projet d’embellissement de la ville démarrera bientôt et celui du tri d’ordures est à mi-chemin. Nous avons déjà placé des poubelles dans plusieurs écoles et collèges et nous installerons aussi des bacs à ordures à l’arrière des supermarchés. Toujours dans l’optique de notre campagne de tri d’ordures.  
Et, quels sont les obstacles que vous avez rencontrés au cours de la première partie de votre mandat?
Aucun. Tout simplement parce que je suis entouré d’une équipe formidable. Tout devient facile si on travaille en équipe. Et c’est que nous faisons à Curepipe.
Mais, vous vous êtes aussi attiré les foudres des marchands ambulants, des membres de la Voice of Hindu… comment avez-vous fait pour gérer tout cela?
Tout est dans le dialogue. Certes, il y avait un problème de communication. Mais, nous avons expliqué aux marchands ambulants qu’ils opéraient dans l’illégalité et que c’est pour cette raison que nous les avons délogés de la gare routière et ses alentours. Ils ont tous compris et leur situation sera réglée d’ici septembre.
Un mandat d’une année. C’est un peu court pour concrétiser tous vos projets…
Ce n’est pas court si on suit son programme à la lettre. 95% des projets enclenchés seront terminé avant la fin de mon mandat. Je cite le nouveau gymnase de Curepipe, sis à la rue Edgar Hughes, dont la construction a débuté il y a trois semaines. Un projet qui coûte Rs 60 millions. La construction de notre nouveau bâtiment administratif devrait commencer incessamment. C’est pour dire que mon bilan sera positif. Une vingtaine de projets seront inaugurés avant mon départ.
Mais certains maires estiment que la durée du mandat de maire devrait être étendue. Qu’en pensez-vous?
La formule actuelle me satisfait amplement. Il y a de nombreux facteurs qui entrent en jeu. On peut
bénéficier d’un mandat de cinq ans. Mais, s’il y a des tiraillements entre conseillers ou pas d’argent pour réaliser des projets, alors les cinq ans de mandat ne serviront à rien.
Vous êtes de plus en plus présent sur le terrain à Curepipe. Il y a-t-il une raison à cela…
Je suis un travailleur social et j’aime aider les gens. Et j’ai toujours été un homme de terrain et cela n’a rien à voir avec les élections générales.
Mais en vérité, ne pensez-vous pas pouvoir briguer un ticket au numéro 17?
Je laisse mes dirigeants en décider. Si Xavier-Luc Duval ou Navin Ramgoolam pensent que je pourrai aider le pays de cette façon, alors je suis partant pour un ticket au numéro 17.
Pensez-vous que Curepipe pourrait redevenir le bastion bleu tel qu’il a été à l’époque de feu Sir Gaëtan Duval?
Je pense que oui…Nous travaillons énormément dans ce but. C’est pour cela que nous sommes présents dans chaque coin et recoin de Curepipe. Les projets que nous avons concrétisés sont nos principaux arguments. Les Curepipiens en sont conscients, ils voient le changement. Même les autres régions de l’île demandent maintenant notre aide. Car nous ne faisons pas que de belles promesses…on les concrétise contrairement à d’autres. La rénovation du marché de Curepipe est un exemple. Certains élus, députés des autres formations politiques ont toujours promis de rénover le bazar de Curepipe. Mais, au final c’est nous qui l’avons fait.
 
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