Un concours pour élire celle qui saura incarner ce qu’est l’essence d’Albion. Et aussi améliorer l’image du village tant auprès des habitants que des visiteurs. C’étaient les objectifs du concours Miss Albion. Le choix du jury s’est porté sur Anna Lutchmaya, 16 ans.

«Ce n’était pas un concours de beauté comme les autres où seule l’apparence physique compte. On voulait aller plus loin en accordant de l’importance à la personnalité et aux qualités des candidates»,précise Rowin Arnachellum. Il fait partie du comité organisateur du concours Miss Albion. En effet, plus qu’un concours de beauté, cet événement s’était fixé pour objectif d’améliorer l’image du village tant auprès des habitants que des visiteurs.

La finale de ce concours a eu lieu le samedi 28 décembre. Et le choix du jury s’est porté sur Anna Lutchmaya, 16 ans, scolarisée au collège Lorette de Rose-Hill. «C’est un rêve qui se réalise», dit-elle. «Il faut qu’Albion devienne un endroit meilleur pour les jeunes qui y vivent. Il faut aussi que les gens se rendent compte que nous avons nos valeurs», confie-t-elle.Ce concours a été organisé avec la collaboration de l’ONGPhare d’Albion et des habitants.

Les participantes ont pendant la semaine précédant la finale travaillé sur les aspects de leur personnalité. Cette préparation englobait des séances de fitness, de volley-ball et de gym aquatique. Elle offrait également la possibilité aux prétendantes de peaufiner leurs talents et leur sens de la créativité. Ce qui a permis aux femmes et aux jeunes filles de la localité de se défouler et de s’affirmer. Une expérience enrichissante, selon les participantes.

Du côté des organisateurs, c’est la satisfaction. Ils sont fiers de l’esprit de solidarité qui a émergé de cet événement. Chacun a mis la main à la pâte, a apporté sa contribution. «Tout ne s’arrête pas avec l’élection de la Miss Albion. On compte organiser d’autres activités, des collectes de fonds afin de maintenir cette entente. La nouvelle Miss aura pour mission de représenter le village à divers événements et il faut qu’elle puisse être à l’aise en public, afin de faire passer nos idées et valoriser notre village», explique Rowin Arnachellum.