Sirènes hurlantes, sommations lancées par porte-voix, la police déployait dans l’après-midi de ce vendredi 21 septembre de gros moyens pour disperser une foule d’une centaine de marchands ambulants regroupés au jardin de la Place-d’Armes.

La brigade de choc de la police (SSU) a été appelée en renfort ce vendredi 21 septembre dans l’après-midi pour disperser la foule. Une intervention musclée qui a conféré à Port Louis l’allure d’une ville en insurrection.
Plusieurs arrestations ont cependant été faites, provoquant la colère des marchands

C’est vers 17 heures que les choses ont commencé à dégénérer. La police régulière s’est d’abord rendue à la Place-d’Armes où étaient regroupés les marchands, dans le but de les faire partir.

Devant leur refus, la police, a commencé, avec l’aide de porte-voix, à lancer des avertissements. « Si vous ne partez pas, vous allez être arrêtés et vous allez devoir faire face à la justice. Zot pou bisin paye caution. » Ces mises en garde ne devaient produire aucun effet. Et c’est sur l’intervention des soldats en tenue anti émeute que les marchands ont été chassés du jardin de la Place-d’Armes.

Ils sont alors allés se poster à la rue Farquhar, refusant de bouger, invoquant leur situation. « Ena ene mois qui nou pas travail, nou ne plis ena narien. Kinnou pou fer ? »

A ce moment précis, une foule considérable de badauds a commencé à se masser autour de la police et des marchands pour suivre la suite des événements.

(A lire dans l’édition de ce samedi 22 septembre de l’express)

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