Aucun des joueurs de l''''équipe de France de football n''a confirmé la teneur des insultes attribuées à Nicolas Anelka par le journal l''Equipe envers le sélectionneur Raymond Domenech lors du Mondial  2010, déclare le député de Seine-Saint-Denis Patrick Braouezec.

Membre d''une commission chargée par la Fédération française de football (FFF) de faire la lumière sur les incidents du mois de juin, qui ont dégénéré en grève de l''entraînement des Bleus, Patrick Braouezec. a exclu en outre la présence de "meneurs" au sein de l''équipe.

"Aucun joueur que nous avons auditionné, même parmi ceux qui étaient les plus près d''Anelka à ce moment-là, n''a confirmé qu''il avait dit ces paroles-là", a-t-il dit sur RTL.

"L''Equipe ne l''a sans doute pas complètement inventé, mais il y a là des propos qui auraient mérité au moins confirmation et vérification avant de les titrer comme ceci à la une", a-t-il ajouté.

Nicolas Anelka a été exclu du groupe français en Afrique du Sud après un incident qui l''a opposé à Raymond Domenech à la mi-temps du match de poule France-Mexique.

L''affaire a pris un relief particulier avec la publication à la une de l''Equipe de propos très vifs prêtés au joueur. L''attaquant de Chelsea les a catégoriquement démentis et annoncé son intention de porter plainte contre le journal.

Solidaires de leur coéquipier, les joueurs de l''équipe de France avaient refusé de participer à un entraînement deux jours avant un match décisif contre l''Afrique du Sud, ouvrant une crise sans précédent dans l''histoire des Bleus.

La FFF a chargé Patrick Braouezec et deux autres personnalités, Jacques Riolacci et le magistrat Laurent Davenas, de tenter d''établir la responsabilité des événements. Ils doivent rendre compte de leur mission ce vendredi après avoir auditionné 18 des 23 joueurs de l''équipe de France.

"Je crois qu''on a beaucoup d''éléments pour comprendre ce qui s''est passé dans la tête de ces joueurs", a dit Patrick Braouezec, en soulignant que la mission avait exclu la présence de "meneurs" au sein du groupe.

"L''ensemble des joueurs que nous avons entendus (...) étaient tous assez unanimes, même si certains ont un peu plus suivi que d''autres sans doute. Mais il n''y a eu à aucun moment des pressions", a-t-il dit.

(Source: Reuters)