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Morcellement résidentiel: vivre Au Bout du Monde…
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Morcellement résidentiel: vivre Au Bout du Monde…
Le décor d’une usine sucrière d’antan, une vue imprenable… C’est ce qu’offre le morcellement «Au Bout du Monde», niché au coeur d’Ébène. Ce quartier résidentiel figure parmi les plus onéreux du marché.
Se rendre Au Bout du Monde a été plus facile que prévu. Ce morcellement résidentiel au nom évocateur se situe au coeur de l’île, à partir d’un rond-point entre Rose-Hill et Ébène, non loin du collège Ébène SSS (filles).
À l’entrée, deux gigantesques mécaniques industrielles toutes rouillées se prélassent sur le gazon. De la déco lourde sortie tout droit d’une usine sucrière d’antan qui rappelle les anciennes plantations de cannes des lieux – une propriété de Mon Trésor-Mon Désert Ltd, compagnie qui a été rebaptisée Omnicane.
Aujourd’hui, ce coin a été transformé en un morcellement huppé, qui se dresse derrière un mur en pierres, surmonté d’une haie électrifiée. Sauf que devenir propriétaire d’un terrain Au Bout du Monde est loin d’être accessible à Monsieur et Madame Tout-le-Monde. En effet, ce quartier résidentiel figure parmi les plus onéreux du marché.
Tous les lots ont trouvé preneurs
«Comptez un minimum de Rs 20 000 par toise ici. Et ne songez surtout pas à acheter moins de 200 toises car ce n’est pas possible. Ici, comme à Tamarin, on achète avant tout la vue», indique sans détour Jean-France Lanappe, directeur de Limobilier Ltee.
L’agent immobilier est notre guide du jour. Il nous montre quelques superficies de terrain qui sont en pente, au bord de la rivière Cascade, offrant une vue imprenable sur les régions basses des Plaines-Wilhems. Ceux-ci, indiquent notre guide, sont d’ailleurs en vente. Une démarche pas si aisée que cela selon lui.
Car «un terrain au bord de la falaise doit être comblé avant toute construction. Ce qui revient à trois fois plus cher que pour une construction sur un terrain plat», explique Jean-France Lanappe. Mais il soutient qu’ici, tous les lots développés en 2006 ont déjà trouvé preneurs.
Avocats et ministres comptent parmi les résidents
«Ce sont les propriétaires de ces terrains qui, à leur tour, revendent quelques-unes de leurs parcelles, au double, voire au triple du prix d’achat. Un autre propriétaire a, lui, développé un mini-morcellement d’une dizaine de lots», confie l’agent immobilier, en nous emmenant faire le tour du morcellement à bord de sa Mercedes noire.
D’ailleurs, le coin regorge de view points qui offrent une vue imprenable sur la belle vallée entre Rose-Hill et Beau-Bassin à l’Ouest et sur la capitale et l’océan au Nord. Rue de la Grande Rivière, Rue de la Grande Muraille, Rue du Viewpoint… Autant de noms d’avenues qui en charmeraient plus d’un. Tout autant que les villas aux architectures les unes plus époustouflantes que les autres. Une bonne partie des maisons est déjà habitée, tandis que d’autres sont en construction.
Le site regorge de view pointsqui offrent une vue imprenable sur la belle vallée entre Rose-Hill et Beau-Bassin.
Parmi les résidents, révèle notre guide, l’on compte des hommes d’affaires, notaires, avocats et ministres. Pas de chance. Nous n’en croiserons aucun d’entre eux. Comme dans tout gated community, les résidents se doivent de respecter un cahier des charges strict, dont une des conditions est que les constructions comprennent un rez-de-chaussée et un étage. Ils bénéficient aussi d’une sécurité 24 heures sur 24 et des services d’un syndic moyennant un paiement.
Seul hic : la dizaine de pylônes électriques portant les lignes à haute tension du Central Electricity Board, qui traversent le morcellement.
Le plan détaillé du morcellement «Au Bout du Monde».
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