Le contrôle de nos frontières est une source d’inquiétude pour la MRASA. Le syndicat souhaite que la MRA recrute davantage d’officiers à la douane pour aider à combattre le trafic illicite.

Le manque d’effectifs au sein de la Mauritius Revenue Authority (MRA) inquiète l’un des syndicats de l’organisme public. Ses effectifs sont passés de 800 à 620 officiers, affirme Vicky Damree, président de la Mauritius Revenue Authority Staff Association (MRASA), lors d’une conférence de presse ce jeudi 30 août 2012 au siège de la Fédération syndicale du service public.

Vicky Damree estime que ce manque d’effectifs a une incidence sur la productivité. «Le nombre d’officiers affectés dans le port fait que nos frontières ne sont pas contrôlées. Malgré les systèmes de surveillance, la drogue peut transiter à Maurice. Depuis que les week-ends ne sont pas rémunérés convenablement, des officiers refusent de travailler, alors que le volume de travail augmente», déclare ce dernier.

Le syndicat des employés de la MRA souligne que le port franc est devenu une passoire quant aux marchandises qui y transitent. «Depuis l’installation d’un système de surveillance, il y a moins d’intervention des officiers de la douane. On ne sait pas si des produits illicites passent par Maurice», souligne Vicky Damree.

Dans le même souffle, le syndicat réclame une meilleure répartition des ressources humaines, pour aider les services à combattre le trafic de drogue comme dans le cas Gro Dereck. Selon le syndicat, s’il n’y a pas de contrôle, il y aura des affaires similaires.