Le projet de métro léger a franchi une nouvelle étape cette semaine avec la phase de Market sounding à travers un exercice de face-à-face entre investisseurs potentiels et autorités locales.

Le but est de s’assurer que ces investisseurs aient une idée précise de ce que veut le gouvernement et en même temps, que les autorités mauriciennes sachent ce qui relève de la compétence des différents opérateurs. Les rencontres en forme d’interview ont déjà commencé en début de la semaine.

«Il y a environ une dizaine de présentations par jour. Les intéressés sont venus avec tout leur arsenal, y compris des experts et leur portfolio», dévoile une source activement impliquée dans le processus.

«L’exercice est similaire à la construction d’une maison. Il faut que le client ait une conversation avec l’architecte pour que ce dernier sache ce qu’il veut exactement. En contrepartie, l’architecte devra dresser la liste de ses compétences», ajoute notre source.

Parmi les compagnies présentes à Maurice actuellement, certaines se sont spécialisées dans les métros souterrains et dans les réseaux en surface. Ce qui permet au gouvernement d’étudier toutes les possibilités avant de finaliser le projet.

«Si le trajet doit passer par Quatre-Bornes par exemple, cela pourrait demander de raser plusieurs maisons. Cet exercice nous permet de voir s’il n’y a pas d’autres alternatives, par exemple, le recours aux souterrains sur une partie du tracé», poursuite notre source.

Suite à cet exercice, les responsables du projet devraient passer à l’étape d’Expression of Interest qui devrait normalement débuter début 2013. L’étape finale sera alors le request for proposal.