Le président de l''''Autorité palestinienne Mahmoud Abbas estime  que la reprise des négociations directes ( 2  septembre, à Washington) offrait une "chance historique" de parvenir à la paix, alors que le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, affirme qu’il n’y a  aucune chance de parvenir à un accord de paix en l''espace d''un an comme le souhaitent les Etats-Unis. 

Lors d’une réception un réception officielle à Ramallah, mercredi soir,  a en effet déclaré qu’il existe une chance historique de parvenir à la paix", et a demandé au  gouvernement israélien de «  ne pas manquer cette chance historique".

M. Abbas a cependant rappelé que l''exigence d''un gel de la colonisation israélienne provenait de l''ensemble de la communauté internationale, notamment  le Quartette international (Etats-Unis, Union européenne, Russie et ONU).

Ce document exige le gel de la colonisation juive dans les territoires palestiniens et l''arrêt des attaques anti-israéliennes par les groupes armés palestiniens.

De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait estimé dimanche qu''un accord de paix avec les Palestiniens «était difficile mais possible". L’aile ultraconservatrice du gouvernement se montre, elle, très sceptique.

« Israéliens et Palestiniens n''ont pratiquement aucune chance de parvenir à un accord de paix en l''espace d''un an comme le souhaitent les Etats-Unis, a déclaré hier (mercredi 25 aout) le chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman.

"Il n''y a pas de recette magique (...) qui peut nous mener en un an à un accord permanent signant la fin du conflit et apportant une solution à tous les problèmes compliqués tels que les réfugiés, Jérusalem et la colonisation juive", a-t-l ajouté lors d’une intervention sur les ondes de Radio-Israël.

"Je pense qu''on peut parler d''attentes moins importantes et plus réalistes", a précisé Avigdor Lieberman. Ce dernier a exprimé clairement que ce moratoire sur la colonisation israélienne, qui expire le 26 septembre, ne sera pas  prolongé.

D’ailleurs, plusieurs projets de construction de colonies seraient bientôt prêts à voir le jour, dans les territoires gérés par les palestiniens.

Les pourparlers directs  qui reprennent le 2 septembre risquent dont de se retrouver dans l’impasse une nouvelle fois. Et finalement, on aura à attendre encore longtemps pour que se concrétise enfin une paix durable entre ces deux peuples en conflit depuis une soixantaine d’années.

 (Source: Reuters)