Le juge Eddy Balancy avait statué que les journaux pouvaient parler de certains aspects de la vie de Nandanee Soornack. Insatisfaite, l’activiste rouge avait contesté cette décision en Cour suprême l’année dernière. L’affaire sera appelée lundi 3 mars devant le chef juge. Mais il nous revient que son avocat, Me Yousouf Mohamed, Senior Counsel, présentera une motion pour que l’affaire soit rayée.

C’est la seconde fois que Nandanee Soornack jette l’éponge. Mardi dernier, par le biais de son avocat, elle a demandé à la Master and Registrar de rayer le main case qu’elle avait entré contre La Sentinelle et Le Mauricien.

L’affaire Nandanee Soornack a défrayé la chronique pendant plusieurs semaines en 2012. Cela fait suite à un incident survenu entre l’activiste rouge et un agent du Mouvement socialiste militant, Yogida Sawmynaden, à Vacoas, lors des élections municipales en décembre 2012.

Nandanee Soornack a alors fait l’objet de plusieurs articles dans la presse. Exaspérée, elle s’est tournée vers la Cour suprême pour réclamer un gagging order contre les deux groupes de presse mentionnés plus tôt.

Dans un premier temps, elle a obtenu gain de cause, le juge Bushan Domah ayant accepté sa demande. Mais par la suite le juge s’est retiré.

Le dossier a alors été confié au juge Eddy Balancy. Ce dernier a rejeté la demande de l’activiste rouge et a émis un ordre interlocutoire interdisant aux deux groupes de presse de publier des articles sur l’enfant mineur de Nandanee Soornack. Le juge a, cependant, indiqué que les journaux pouvaient parler de certains aspects de la vie de l’activiste rouge.