Les maisonnettes de plus grande dimension qui seront offertes par la National Empowerment Foundation nécessiteront un fonds d’investissement à la hauteur de Rs 17 millions. Au total, 150 requêtes sont parvenues à l’office de la National Empowerment Foundation pour ces maisons.

La superficie des maisonnettes offertes par la National Empowerment Foundation (NEF) aux personnes vivant dans l’extrême pauvreté sera revue comme annoncé dans le discours programme au mois d’avril. La NEF aura à besoin d’un budget de Rs 17 millions pour financer l’extension de ces modèles de logement, à savoir le Concrete Cum CIS ainsi que le Concrete CIS. Ces deux types de logement s’étendent actuellement sur une superficie de 25 mètres carrés et avec la nouvelle politique gouvernementale, la superficie passera à 31,5 mètres carrés.

Ce nouveau plan obligera conséquemment la NEF à revoir le coût des maisons. A titre d’exemple, le plan Concrete CIS qui coûte Rs 165 000à l’Etat et Rs 500 aux bénéficiaires mensuellement sur une période de trois ans, sera revu à la hausse. « Nous ne pourrons pas soutenir cette augmentation, les bénéficiaires seront aussi mis à contribution », explique un cadre de la NEF. Il y a actuellement 150 requêtes qui sont sur la waiting list de la NEF venant de personnes souhaitant venir les bénéficiaires de ces logements sociaux.

En ce qui concerne d’autres modifications qui seront apportées, on apprend que les cuisines seront construites à l’extérieur de ces maisonnettes. De même pour les salles de bain et toilettes qui étaient aménagées jusqu’ici dans la même pièce. « Ce n’est pas hygiénique d’aménager les toilettes et la salle de bains dans la même pièce. De plus, en construisant ces pièces à l’extérieur de la maison, cela permettra aux bénéficiaires de ces plans de logements sociaux de disposer d’un plus grand espace et ainsi vivre plus confortablement », poursuit cette même personne.

Il faut souligner que les plans de logement actuels n’offrent que deux chambres à coucher une cuisine ainsi qu’une salle de bain et des toilettes. Ces logements sociaux avaient été critiqués en plusieurs occasions par le père Jean-Maurice Labour ainsi que par plusieurs organisations non-gouvernementales.