La nation mauricienne est divisée. C’est ce qu’a déclaré le chef du gouvernement le dimanche 4 novembre, à l’occasion d’une cérémonie à Phoenix pour commémorer le 100ème anniversaire de la naissance de Seewa Bappoo, ex-parlementaire. Navin Ramgoolam a aussi indiqué que des Mauriciens n’ont aucune notion des facilités qui leur sont offertes par le gouvernement.

« Si Seewa Bappoo était toujours en vie, il aurait vu à quel point la nation est divisée. » C’est ce qu’a indiqué le Premier ministre le dimanche 4 novembre à Phoenix. Il intervenait dans le cadre des célébrations du centenaire de la naissance de Seewa Bappoo. Le chef du gouvernement n’a pas manqué de saluer le parcours de cet homme qui, selon lui, s’est engagé au service de la nation.

« Le pays a eu la chance d’avoir un homme pareil à son service. Il est la première personne à avoir milité pour l’introduction de la langue marathi dans certaines écoles dans les années 70 », a fait ressortir Navin Ramgoolam.

Le Premier ministre en a aussi profité pour adresser quelques piques à ses adversaires en déclarant que certaines personnes s’engagent en politique uniquement pour servir leurs intérêts personnels. A qui s’adressait-il précisément ? Le Premier ministre n’en dira pas plus. Il a, en revanche, indiqué que Seewa Bappo s’est lui sacrifié pour l’avancement du pays. « Lorsque l’on décide de s’engager, il nous faut alors servir 24 heures sur 24 », a-t-il affirmé.

Navin Ramgoolam a aussi fait une virulente sortie contre ceux qu’il considère comme étant des ingrats. Selon lui, certaines personnes n’ont aucune notion des efforts abattus par le gouvernement. « Il faudrait que j’envoie certaines personnes à l’étranger, pour qu’ils puissent réaliser à quel point il fait bon vivre à Maurice », a-t-il poursuivi.

Selon le chef du gouvernement, les Mauriciens ne se rendent pas compte de toutes les facilités qui leur sont offertes par l’état. « A chaque fois que j’ai l’occasion de rencontrer des étrangers, ils ne manquent pas l’occasion de saluer les efforts que nous faisons pour notre peuple, mais certains n’en sont pas conscients », a-t-il fait part.