Invité à réagir sur le verdict du juge Eddy Balancy dans l’affaire Soornack, Navin Ramgoolam rappelle que la plaignante n’a pas été entièrement déboutée. Il refuse cependant de commenter le jugement mais brandit la menace d’une «Media Law».

«D’accord ou pas je ne m’attaquerais pas à l’intégrité d’un juge comme le font certains». La réponse du chef du gouvernement à une question de la presse sur le jugement émis en référé, mercredi 6 février a été brève. C’était à l’issue de l’inauguration du New Higginson Road à St Julien D’Hotman.

Selon Navin Ramgoolam le fait que le juge a demandé aux groupes de presse La Sentinelle et Le Mauricien qu’ils doivent s’abstenir de parler du plus jeune enfant de Nandanee Soornack démontre que le juge ne leur a pas donné entièrement raison.

Navin Ramgoolam n’a pas manqué l’occasion de revenir sur la loi concernant les médias qu’il avoue «viendra très bientôt». Le Premier ministre est d’avis que tout le monde doit avoir des limites que ce soit la presse ou un Premier ministre.

«Je suis Premier ministre mais je ne peux pas faire ce que je veux. La presse a également  ses limites. Elle ne peut pas faire ce qu’elle veut», fait-il ressortir.

Par ailleurs, lors d’une autre cérémonie d’inauguration d’une nouvelle route, cette fois-ci à St Pierre, Navin Ramgoolam a longuement commenté l’introduction «imminente» du permis à point. Il a fustigé les opposants à ce projet en martelant qu’il n’y aura aucune exception.

«Personne ne pourra y échapper en cas d’erreur. Même pas moi», ajoute-t-il

Sur le volet politique, Navin Ramgoolam a annoncé la candidature du leader du parti de l’Union Nationale (UN), Ashok Jugnauth, qui était présent à la cérémonie, dans la circonscription No. 8 (Moka/Quartier-Militaire). Il sera, selon le leader du Parti travailliste (PTR) le colistier de Suren Dayal.