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Navin Ramgoolam: “L’honneur du pays, c’est notre honneur et il ne doit jamais être vendu”

20 février 2009, 01:00

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Navin Ramgoolam: “L’honneur du pays, c’est notre honneur et il ne doit jamais être vendu”

S’adressant aux pèlerins à Grand-Bassin, dans le cadre de la fête Maha Shivaharatree, le Premier ministre a lancé un message d’unité.

«Desh ki izat hamara izat hein aur ouss izat kabhi bechna nahi chahiye (ndlr: L’honneur du pays, c’est notre honneur et il ne doit jamais être vendu», lance en hindi, à la fin de son discours, Navin Ramgoolam sous les applaudissements de l’assistance. Message d’unité donc du PM qui rappelle «qu’il faut demeurer vigilants et préserver notre unité.»

Il invite les Mauriciens à penser d’abord au pays avant de penser à leurs intérêts personnels. «Il y a des gens qui préfèrent regarder l’arbre au lieu de la forêt. Et pourtant il y a des trésors religieux à Maurice. Il faut veiller à ce que notre diversité ne soit pas exploitée par des démagogues», dit, à cet effet, le Premier ministre. Ce sera aussi l’occasion, pour lui, d’utiliser l’image du coup-de-poing. «Il faut que les cinq doigts d’une main soient réunis pour avoir un coup de poing», fera-t-il ressortir en lançant une remarque parallèle à son «camarade Krit» Manohur (le président de la Voice of Hindu était présent parmi l’assistance), lui rappelant qu’avec un doigt, il n’y a pas de coup de poing.

Le Premier ministre a aussi rendu hommage aux premiers pèlerins qui ont découvert le lac du Ganga Talao, à Grand-Bassin. «Tous les pèlerinages, de n’importe quelle religion, ont un fond commun de sacrifice et de spiritualité. C’est une occasion de purification et d’introspection. C’est un moment de poser la question de savoir quelle est notre mission… Il y a certaines personnes dont la mission, c’est de détruire. Il y a des gens comme ça à Maurice aussi… Mais il nous faut choisir si on veut faire le mal ou le bien», demande Navin Ramgoolam.

Il a également profité de l’occasion pour dénoncer l’abus d’alcool, de cigarettes et d’autres pratiques déviantes. «Beaucoup de gens buvaient sous les boutiques, surtout dans les régions rurales». D’où, ajoute-t-il, la décision de son gouvernement de passer une loi pour interdire la consommation d’alcool et de cigarettes dans des lieux publics.