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Navin Ramgoolam participe à une importante conférence à Londres sur la piraterie

20 février 2012, 00:00

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Navin Ramgoolam participe à une importante conférence à Londres sur la piraterie

Le Premier ministre a quitté le pays, hier dimanche  19 février pour Londres. Il y participe à une conférence sur la piraterie. Maurice a marqué sa volonté de mener combat contre les pirates en votant une loi permettant l’installation sur son sol d’un tribunal pour les juger.

Partie prenante du combat contre les ravages de la piraterie dans l’océan Indien, le Premier ministre, Navin Ramgoolam est parti assister à une conférence sur le sujet organisée à Londres à l’initiative du gouvernement britannique dirigé par David Cameron. Il a quitté le pays dans la nuit du dimanche 19 février 2012.

Avec la tenue de cette conférence, la communauté internationale amorce un tournant dans son combat contre ce fléau. Et c’est ce qui explique la participation de Ban Ki Moon, secrétaire général des Nations Unies, de Hilary Clinton, secrétaire d’Etat américain, et de José Manuel Barroso, président de la Commission européenne.

Pour combattre efficacement ce fléau, il est indispensable que la Somalie retrouve une stabilité politique, voie obligée pour faire régner la sécurité dans cette partie du monde. C’est ainsi que la stabilité politique sera un des principaux thèmes de cette conférence.

Et pour cause. Le 20 août prochain, le mandat du gouvernement de transition actuel arrive à terme. Il s’agit pour la communauté internationale de trouver la bonne formule qui permettra à la Somalie de disposer d’un gouvernement fort et stable dans le respect des règles de la démocratie.

Le combat contre la piraterie y dépend. Selon des statistiques avancées par l’International Maritime Bureau, les attaques de pirates basés en Somalie ont connu une hausse de 10% en 2011 avec pas moins de 445 incursions.

Maurice n’est pas restée insensible au danger que représente la piraterie pour le commerce international.

En vertu de la Piracy and Maritime Violence Act votée en décembre, Maurice a pris l’engagement de participer si besoin est à la capture de pirates et de leur comparution devant un tribunal qu’elle a accepté d’installer sur son sol.

Le pays a aussi donné son accord pour que des pirates capturés dans l’océan Indien et au large des côtes de la Somalie, lors des  opérations menées par la mission Atalante, soient transférés à Maurice avant de faire face à la justice. Atalante est une force navale militaire mise en place par l’Union Européenne pour combattre la piraterie aux larges des côtes de la Somalie.


L’union européenne a prévue une enveloppe d’aide de quelque trois millions d’euros à Maurice.