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Neha Dhupia : «Je n’ai pas besoin d’un homme pour m’entretenir »
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Neha Dhupia : «Je n’ai pas besoin d’un homme pour m’entretenir »
A l’affiche de «Pappu Can’t Dance Saala» (Vinay Pathak), dont la sortie est prévue pour ce vendredi, l’actrice revient sur son parcours au cinéma indien. Extraits…
¦ «Pappu Can’t Dance Saala», c’est un titre plutôt original...
Ça l’est, en effet. Ce qui est bien avec ce film, c’est que les gens pourront s’identifier aux personnages. Tous ceux qui viennent à Mumbai ont un rêve. Le fi lm traite justement des rêves de ces personnes et des problèmes auxquels elles sont confrontées. Il raconte également la relation entre deux personnes très différentes l’une de l’autre, qui se rencontrent dans cette ville.
¦ De «Ek Chalis Ki Last Local » à «Phas Gaya Re Obama», vous avez tourné dans des films qui sortent des sentiers battus. C’est un choix délibéré ?
Pas vraiment, même si je suis très reconnaissante qu’on m’ait offert de tels rôles. Je me rappelle que, lorsque des gens de l’industrie ont appris que j’allais interpréter un gangster, ils ont dit : «Quoi, Neha en gangaster ! C’est quoi ce film ?» Mais, ils ont commencé à me prendre au sérieux quand Phas Gaya Re Obama est devenu un succès. En fait, pour répondre à votre question, j’ai «un truc» pour les scripts. Deux choses garantissent, ou pas, le succès d’un film : le script et le public. Si je crois à un script, c’est ma responsabilité de fournir la meilleure performance possible afin que le film plaise au public.
¦ Vous avez partagé l’affiche avec d’autres actrices dans plusieurs films (NdlR : des «multi-starrers »). Avez-vous des appréhensions lorsque vous acceptez de tels films ?
Je pense que tous les acteurs ont des craintes. Que je travaille sur un film dont je suis l’unique héroïne ou sur un dont je partage l’affiche avec d’autres actrices, les doutes sont toujours présents. Mais cela ne m’empêche pas de signer pour des films auxquels je crois. Pourquoi devrais-je laisser les opportunités filer juste parce que le film est un multi-starrer ? J’ai des atouts et c’est la raison pour laquelle on m’offre de plus en plus de films. Cela fait presque huit ans que je suis dans cette industrie et si on m’offre toujours des rôles, cela veut dire que le public veut encore de moi. C’est ce qui m’aide à évoluer en tant qu’actrice. Prenez le cas de Vidya Balan, cela lui a pris plusieurs années pour être là où elle est maintenant. C’est important de rester positif.
¦ En parlant de Vidya Balan, vous pensez que le cinéma indien devient trop «audacieux» ?
Est-ce qu’on n’en fait pas déjà trop à la télé ? La télévision est beaucoup plus accessible que le cinéma, et les enfants regardent des émissions dont le contenu est très audacieux, voire osé. Je ne pense pas qu’on devrait montrer du doigt le caractère audacieux de certains films. Au moins, au cinéma, c’est inclus en fonction du script…
¦ Vos commentaires sur l’entrée de l’actrice porno Sunny Leone à Bollywood ?
Chacun est libre de faire ce qu’il veut, je préfère ne pas me prononcer.
¦ Mais, ne pensez-vous pas qu’il y a trop d’étrangers à Bollywood ?
C’est le droit de tout réalisateur de choisir la personne qu’il estime être la meilleure pour un rôle. Si cela veut dire qu’il doit solliciter un étranger, eh bien, libre à lui de le faire.
¦ Après presque huit ans au cinéma indien, révélez-nous un secret…
Ce n’est pas vraiment un secret, plutôt un constat : chacun, dans l’industrie, veut imiter son prochain. Toutefois, je pense que le plus important, c’est de rester soi-même.
¦ Dernière question, êtes-vous satisfaite de votre vie privée ?
Oui, je le suis. Je n’ai pas besoin d’un homme pour régler mes factures et m’entretenir.
Stéphanie TECHER
(Source : l’express & moi)
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