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Nicolas Sarkozy fustige le "terrorisme" environnemental
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Nicolas Sarkozy fustige le "terrorisme" environnemental
<IMG style="FLOAT: left" src="http://www.lexpress.mu/lexpress_cms/newsimages/Gifsar%2022.jpg">Nicolas Sarkozy a fustigé mardi le "terrorisme" de ceux qui, au nom de la protection de l''''environnement, bloquent des grands projets de développement. <BR><BR>En déplacement dans la Somme, le chef de l''Etat a exclu de nouveau l''arrêt du parc nucléaire français  (qui fournit près de 80% de l''électricité du pays) à la lumière de la catastrophe de la centrale japonaise de Fukushima. "Je <EM>me battrai pour défendre le nucléaire, parce qu''il n''y pas d''énergie alternative en l''état actuel des choses, sauf à dire aux Français qu''ils vont maintenant se chauffer et s''éclairer à la bougie</EM>", a-t-il dit lors d''une table ronde consacrée au transport fluvial.<BR>"<EM>Il faut garder son sang-froid, le vrai débat n''est pas ''pour ou contre le nucléaire'', il faut des énergies renouvelables et l''énergie nucléaire. Le vrai débat, c''est celui de la sûreté nucléaire. Le vrai débat, c''est de faire que nos centrales soient sûres et qu''on arrête avec ce terrorisme qui consiste à dire que tout développement, que toute croissance ou que toute création de richesse est en soi un mal</EM>", a-t-il poursuivi.<BR><BR>Nicolas Sarkozy a stigmatisé plus particulièrement les Verts pour avoir obtenu du gouvernement socialiste de Lionel Jospin, en 1997, l''arrêt du projet de grand canal Rhin-Rhône en raison de son impact environnemental. "<EM>Il ne s''agit pas de faire de la France une espèce de réserve où les seuls élus responsables sont ceux qui font des squares et des jardins publics (...) Je m''opposerai à tous ceux qui, au nom de la bataille pour l''environnement, une bataille juste, voudraient nous expliquer qu''il ne faut pas de développement</EM>", a-t-il encore dit.<BR><BR>Le chef de l''Etat était venu annoncer le lancement de la phase de "<EM>dialogue compétitif</EM>" pour la construction du canal à grand gabarit Seine-Nord Europe, un projet de 4,2 milliards d''euros monté en partenariat public-privé. Cette phase sera menée avec les deux candidats retenus, Vinci associé à Eiffage d''une part, Bouygues de l''autre, le groupe sélectionné au final devant en assurer la moitié du financement.<BR><BR>Le lancement du "dialogue compétitif" signifie que son choix se fera "<EM>dans le courant de l''année prochaine</EM>" et que la mise en service du canal pourra intervenir en 2016 ou 2017, a précisé Nicolas Sarkozy.Long de 106 km, cet ouvrage, dont la construction a été décidée dans le cadre du Grenelle de l''environnement, reliera le bassin de la Seine et le réseau fluvial de l''Europe du Nord. Accessible à des unités de 4 400 tonnes, il doit permettre le transport de l''ordre de 14 millions de tonnes de marchandises par an à l''horizon 2020, ce qui permettra de retirer l''équivalent de 500 000 poids lourds des routes.Le chantier permettra de créer 4.500 emplois. A terme, ce nouveau canal devrait générer 25.000 emplois, essentiellement dans la logistique.<BR><BR>Photo : Le président français dans la Somme, sur le site de construction du futur canal à grand gabarit Seine-Nord Europe.<BR><BR><A href="http://wwwreuters.com/" target=_blank>Reuters</A><BR>
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