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Nicolas Sarkozy promet l''intensification des frappes en Libye

20 avril 2011, 00:00

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Nicolas Sarkozy a promis mercredi une intensification des raids aériens internationaux contre les forces de Mouammar Kadhafi, lors d’une rencontre avec le président du Conseil national de transition libyen (CNT), à&nbsp l''''Elysée. <BR><BR>Le président français, premier dirigeant occidental à avoir reconnu le CNT&nbsp créé par l''opposition libyenne, a reçu pour la première fois Moustapha Abdeldjeïl à l''Elysée. Selon son entourage, cet ex-ministre libyen de la Justice a demandé une intensification des frappes aériennes de la coalition menée par la France, le Royaume Uni et les Etats-Unis, notamment à Misrata, ville assiégée par les troupes de Mouammar Kadhafi, ainsi qu''une aide humanitaire.<BR><BR><STRONG>Pas d’intervention terrestre<BR></STRONG>La France exclut toujours une intervention terrestre, comme l''ont réaffirmé le ministre de la Défense, Gérard Longuet, et le porte-parole du gouvernement, François Baroin. "Nous n''envisageons pas de déployer des troupes de combat au sol, en aucune façon et sous aucune forme que ce soit", a déclaré François Baroin, à l’issue de la réunion du conseil des ministres ce mercredi.&nbsp "Et nous ne prenons pas d''initiative pour demander une nouvelle résolution du Conseil de sécurité," a-t-il ajouté.<BR><BR><STRONG>Des crimes de guerre</STRONG><BR>Le recours par l''armée libyenne à des bombes à sous-munitions et aux armes lourdes à Misrata a fait un grand nombre de victimes civiles et pourrait être qualifié de crime de guerre en vertu du droit international, ont estimé mercredi les Nations unies. <BR><BR>Navi Pillay, Haut commissaire des Nations unies pour les droits de l''homme, a appelé dans un communiqué à la levée du siège de Misrata, plus grande ville de l''Ouest libyen encore tenue par les insurgés. Elle a dans le même temps condamné les attaques menées contre cette ville par les forces fidèles à Mouammar Kadhafi, dont le tir d''une bombe à sous-munitions qui a explosé la semaine dernière à quelques centaines de mètres de l''hôpital de la ville. "Au regard du droit international, le fait de viser délibérément des infrastructures médicales est un crime de guerre. Le fait de viser délibérément des civils ou de les mettre en danger de manière irréfléchie pourrait aussi équivaloir à de graves violations du droit humanitaire international", a ajouté Navi Pillay.<BR><BR>