Publicité
Nicolas Sarkozy : “La France ira jusqu''au bout de sa mission en Libye »
Par
Partager cet article
Nicolas Sarkozy : “La France ira jusqu''au bout de sa mission en Libye »
Nicolas Sarkozy a assuré vendredi que la France irait "jusqu''''au bout de sa mission" en Libye et que son effort militaire resterait constant malgré le retrait du porte-avions nucléaire Charles-de-Gaulle.
Le chef de l''Etat s''exprimait à bord du fleuron de la marine française, de retour à Toulon après près de cinq mois passés au large des côtes libyennes où il a participé aux opérations de soutien aux insurgés en lutte contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi.
"Je veux le dire, la France ira au bout de sa mission. Notre volonté ne faiblira pas : nous n''en avons pas le choix et nous n''en avons pas le droit", a-t-il dit.
"Nous sommes engagés dans la défense du peuple libyen. Ce peuple a le droit à la liberté après 41 ans de dictature", a-t-il ajouté.
Le Charles-de-Gaulle a regagné son port d''attache pour des opérations de maintenance et le repos de son unique équipage, après neuf mois de présence quasi ininterrompue en mer.
Il a navigué plusieurs mois dans l''océan Indien en soutien aux forces de la coalition présentes en Afghanistan avant d''être déployé en Méditerranée.
Malgré le retrait du porte-avions du théâtre libyen, l''effort militaire de la France "va demeurer constant", a dit Nicolas Sarkozy en soulignant que l''armée de l''air avait déployé des avions de combat sur des bases en Crète et en Sicile pour pallier l''absence de la vingtaine d''appareils embarqués sur le porte-avions.
Selon le chef de l''Etat, la mission du bâtiment a donné lieu à 2.500 catapultages et 20.000 heures de vol, la moitié des missions intervenant de nuit.
"Les rivières de sang promises par le colonel Kadhafi n''ont pas coulé grâce à vous", a-t-il encore déclaré à l''adresse des 1.800 hommes d''équipage du bâtiment.
"Chacun d''entre vous doit se dire que, grâce à vous, des milliers de victimes innocentes qui auraient été massacrées par un dictateur fou à Benghazi ont été évitées", a dit Nicolas Sarkozy.
Les pays occidentaux - Etats-Unis, France et Grande-Bretagne en tête - ont lancé le 19 mars sous l''égide de l''Otan des frappes aériennes afin de protéger les civils des attaques des forces kadhafistes.
Ils espéraient une chute rapide du dirigeant libyen, mais les forces de ce dernier ont bloqué l''avance des insurgés.
Nicolas Sarkozy, qui était accompagné sur le "Charles" du ministre de la Défense Gérard Longuet, devait déjeuner avec l''équipage avant de retrouver son lieu de villégiature du cap Nègre, non loin de Toulon.
(Source : Reuters)
 
Publicité
Les plus récents