Nouvelle-France: un laboureur tué à cause d’une cigarette

16 novembre 2013

16 novembre 2013, 08:41

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La Rédaction

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Nouvelle-France: un laboureur tué à cause d’une cigarette

Il aurait demandé à Sonalall Baboolall, un laboureur de Nouvelle-France, de lui offrir une cigarette. Mais face au refus de ce dernier, Louis France Noël aurait vu rouge. Il se serait acharné sur le laboureur, lui écrabouillant la tête. Arrêté, il a été maintenu en détention policière en attendant sa déposition.

Il a eu la tête écrabouillée. À cause d’une cigarette. Sonalall Baboolall, 42 ans, est décédé jeudi dernier des suites de ses blessures, après avoir passé trois jours en soins intensifs. Il avait été admis à l’hôpital de Rose-Belle, le dimanche 10 novembre, après que son corps eut été retrouvé gisant sur l’asphalte. À ses côtés, un paquet de cigarettes… L’examen post-mortem a révélé que Sonalall Baboolall est mort d’une fracture du crâne.

Le drame qui a coûté la vie au quadragénaire s’est produit dimanche. Il aurait eu une vive altercation avec son agresseur présumé, Louis France Noël, âgé de 50 ans. Ce dernier aurait insisté pour que Sonalall Baboolall lui offre une cigarette. Mais à la suite du refus de celui-ci, les deux hommes en seraient venus aux mains.

Selon nos recoupements, au cours de la bagarre qui s’est ensuivie, la victime serait tombée la tête la première sur l’asphalte et aurait perdu connaissance. Un témoin, habitant la localité, qui a assisté à toute la scène, a alors porté secours à la victime. Louis France Noël a été arrêté une première fois mardi dernier 12 novembre. Il a comparu en cour de Mahébourg où une accusation provisoire d’agression avait été retenue contre lui.

Le suspect a toutefois de nouveau été appréhendé après le décès de Sonalall Baboolall. Une accusation provisoire de coups et blessures ayant entraîné la mort pèse sur lui. Il est toujours en détention policière, en attendant sa déposition.

Les proches de la victime, eux, sont inconsolables. Sonalall Baboolall, disent-ils, était un homme sans histoire et serviable. «Il vivait seul. Jamais il n’aurait fait de mal à quelqu’un. Cela fait deux ans qu’il s’est installé dans une maison à Nouvelle- France», confie sa sœur. Les funérailles de la victime ont eu lieu hier vendredi 15 novembre, à Dubreuil.