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NPC: le bras de fer se poursuit entre les syndicats et le ministre du Travail
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NPC: le bras de fer se poursuit entre les syndicats et le ministre du Travail
Le National Pay Council (NPC) doit être revu si les syndicalistes le boycottent. C’est ce qu’a déclaré Kris Poonoosamy, président de ce conseil.
Or, il s’avère que les syndicalistes ont annoncé qu’ils ne siégeront pas au sein du NPC. Ils l’ont annoncé lors d’une réunion avec le ministre du Travail, Jean-François Chaumière.
La rencontre a eu lieu ce lundi 27 avril au bureau du ministre. Le NPC, pour sa part, attend toujours le communiqué officiel des syndicalistes et leurs propositions par rapport à la compensation salariale.
L’origine de la discorde entre les syndicalistes et le NPC réside dans les critères que ce conseil applique pour fixer la compensation salariale annuelle. Ces critères sont l’inflation, le «National ability to pay», le «National productivity» et «l’employment rate». Les syndicalistes ne sont pas d’accord avec ces trois critères. «Pour eux, seul l’inflation doit être prise en compte pour accorder la compensation salariale», explique Jean-François Chaumière.
Face à cette posture, Jean-François Chaumière demande aux syndicalistes de réfléchir. «Il faut que les syndicalistes siègent au NPC. Je ne crois pas en la politique de la chaise vide», déclare le ministre Chaumière.
Du côté du NPC, l’annonce des syndicalistes n’a guère fait sourire son président. La réaction de Kris Poonoosamy est claire: «Le NPC doit être revu si les syndicalistes n’y siègent pas.» En effet, le NPC n’a plus sa raison d’être sans les syndicalistes. Car, cette institution se veut une plate-forme tripartite où siègent le gouvernement, le patronat et les syndicalistes. «Et sans les syndicalistes, le NPC perd sa signification primaire», estime Kris Poonoosamy.
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