L’affaire Pacha Mauritius s’apprête à entamer un nouveau virage. La franchise internationale de discothèques, Pacha Global, accuse Pacha Mauritius d’utiliser illégalement son sigle et son nom.

 Panchi Urgell, le directeur de Pacha Global aura recours à la justice pour que la discothèque mauricienne de Grande Rivière Nord Ouest, qui opère illégalement sous sa franchise, cesse ses activités.

«Complètement illégal». C’est ainsi que Panchi Urgell décrit le club se faisant appelé Pacha Mauritius. Un communiqué, informant aux internautes que la discothèque mauricienne n’est pas une vraie franchise de Pacha, est diffusé sur leurs sites (http://www.pacha.com). Et un groupe, «Say No To Fake Pacha Club in Mauritius» a même été créé surfacebook.

«Nous nous devons de protéger la marque déposée de Pacha partout où elle est exploitée. Nous devons mettre un arrêt à toutes ces illégalités dans le monde entier. Nous prendrons des actions légales contre la discothèque Pacha Mauritius», annonce Panchi Urgell.

En effet, les directeurs de Pacha Global, qui est la seule compagnie à être légalement autorisée à allouer des franchises Pacha à travers le monde, sont très remontés. Ils ne comprennent pas comment la discothèque puisse berner son monde si facilement. Et d’ajouter «qu’elle ne s’en tirera pas si facilement.»

Pacha Global a déterré la hache de guerre. Mais, cela ne semble guère inquiéter les dirigeants de la discothèque de Grande Rivière Nord Ouest. Au contraire, ils sont sereins. «Nous avons le droit d’opérer à Maurice et le nom Pacha Lounge and Dancefloor est enregistré au Registrar of compagnies», affirme le gérant de la boîte mauricienne.

Coup de maître ou coup de bluff? Quoi qu’il en soit Pacha Mauritius n’est pas prêt de stopper ses activités de sitôt. «Nous ne cherchons pas les ennuis et nous sommes prêts à discuter avec la maison mère s’il le faut», explique-t-il. Selon ce dernier, des démarches pour l’obtention de la franchise Pacha ont été faites à travers le bureau de Londres. «Peut-être que les infos ne sont pas encore parvenues à la maison mère. Et, elle nous a jamais contacté pour nous dire de cesser nos activités», ajoute-t-il.

Cette affaire prend une autre tournure. D’un côté, Pacha Global qui saisit la justice et, de l’autre, Pacha Mauritius qui veut entamer des pourparlers. «Nous voulons clarifier la situation. Mais je tiens aussi à préciser que plusieurs discothèques mauriciennes utilisent illégalement des franchises internationales. Pourquoi sommes-nous les seuls ciblés, alors que nous faisons tout notre possible pour obtenir cette franchise», se demande le gérant.