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Pallavi Gungaram, Miss Mauritius : «Laissez-moi faire mes preuves»
8 juillet 2013, 13:57
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Pallavi Gungaram, Miss Mauritius : «Laissez-moi faire mes preuves»
À peine a-t-elle été couronnée Miss Mauritius qu’elle a dû subir les assauts des uns et des autres. Cela, en raison d’une erreur insignifiante faite au cours d’une interview. Une faute de français qui a gâché son moment de gloire. Mais, battante, Pallavi Gungaram montre qu’il en faut plus pour la déstabiliser.
C’est au cours d’une interview à l’express que Pallavi Gungaram lâche son fameux «émuse» pour décrire ce qu’elle ressent après avoir reçu le sacre de Miss Mauritius. Une erreur que de nombreux membres du public ont jugée inacceptable. Pourtant, la jeune fille, âgée de 19 ans, a fait montre de beaucoup de courage : pour monter sur le podium, affronter les membres du jury et se mettre en compétition avec d’autres pour ce concours. Mais, pour cette erreur insignifiante, beaucoup n’ont pas hésité à assombrir ce moment de gloire. Pour rien.
Car Pallavi Gungaram est une battante. Même si les critiques qui ont fusé ici et là, l’ont, au départ, beaucoup affectée, elle a décidé de reprendre du poil de la bête. «J’ai beaucoup pleuré lorsque j’ai eu vent de tout ce qui se disait sur moi», confie la toute nouvelle Miss qui essaie de se montrer forte face à cette «difficile épreuve».
Oui, j’ai commis une erreur. Je me suis mal exprimée et je l’accepte, j’ai fait un slip of the tongue. C’est humain de se tromper mais est-ce qu’il fallait s’acharner sur moi à ce point ? Tout ce qui a été dit m’a beaucoup touchée et bouleversée, ajoute cette jeune habitante de Mesnil. Mais après les larmes et autres interrogations, Pallavi a vite fait de remonter la pente : «What doesn’t kill you makes you stronger !»
Elle ne veut en aucun cas, dit-elle, douter d’elle-même : «J’ai décidé de participer à ce concours parce que j’ai vu que dans le passé celles qui ont porté la couronne ont pu faire des choses concrètes. Je vais citer, entre autres, l’excellent travail effectué par Nathalie Lesage, Miss Mauritius World, avec les enfants cancéreux. J’ai donc décidé de participer à cette aventure pour faire ce genre d’actions, parce que j’aime aussi le social et je veux œuvrer pour mon pays.»
C’est donc à tout cela, aux objectifs qu’elle s’est fixés pour son année de règne que Pallavi s’accroche : «J’écoute tout ce qu’on me dit, je lis tout ce qui se dit sur moi et, maintenant, je vais me mettre au travail. Je vais m’appliquer pour devenir une bonne Miss et éviter de faire d’autres erreurs.»
Consciente que ses premiers pas en tant que Miss se sont mal passés, Pallavi promet de rectifier le tir : «J’ai été élue par le jury mais aussi par le public. Je peux donc dire sans prétention que je mérite ma place et qu’il y a beaucoup de personnes qui croient en moi.» Dans sa tête, en ce moment, beaucoup de choses se bousculent. Partagée entre les merveilleux souvenirs du concours, «la rencontre avec des filles d’horizons divers, l’encadrement reçu par le comité Miss Mauritius», et la tempête qui s’est abattue sur elle en début de semaine, la toute nouvelle Miss se sent d’attaque pour relever tous les défis qui se présenteront à elle.
Pour y arriver, elle compte mettre en avant ses atouts : les valeurs que lui ont inculquées ses parents Jeeva et Ravin, enseignants, «l’éducation complète» qu’elle a reçue au Collège Lorette de Quatre-Bornes où elle a fait ses études secondaires, son amour pour l’art dont la peinture et la musique (elle joue de la guitare), le yoga - passion qu’elle a partagée avec les autres finalistes.
Mais aussi tout ce qu’elle a appris à travers ses voyages en Angleterre où elle a aussi été à l’école pendant quelques mois et également toutes ces choses qui l’aident à grandir, notamment le social car elle a, pendant de nombreuses années, été très active au sein de l’association Caritas où elle travaillait avec des enfants. «Bref, toutes ces choses qui me nourrissent et qui m’aident à me sentir utile et heureuse… Je sais ce que je vaux, à moi de le montrer aux Mauriciens maintenant.» Elle veut, précise-t-elle, mettre en avant l’image d’une «jeune battante», qui «apprend de ses erreurs, qui croit en la femme mauricienne et qui veut bien faire et surtout apprendre».
Pallavi Gungaram souhaite rebondir, avancer. «J’entame très bientôt des études en psychologie à l’université de Maurice. Je ferai aussi en sorte d’être une bonne Miss…» Elle demande ainsi aux Mauriciens d’être indulgents : «Laissez-moi faire mes preuves…» Brillante et intelligente, quoiqu’en peuvent dire les plus critiques, ou les jaloux, souhaitons à cette jeune fille de 19 ans tout un parcours jalonné de réussite !
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