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Pamplemousses: Manoj Auchoybur fait du massage une thérapie à part entière
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Pamplemousses: Manoj Auchoybur fait du massage une thérapie à part entière
Diplômé de la Grande péninsule, plus précisément du Rishikesh Divine Massage Centre et de PrismThe Healing Institute de Mumbai, Manoj Auchoybur a fondé le Divine Massage Centre dans le but d’aider de nombreuses personnes à se sentir mieux.
Il a constaté que le massage prend de plus en plus d’ampleurs dans l’île. Car selon lui, de nombreux Mauriciens se préoccupent de leur santé et de celle de leur famille. Cet ancien chauffeur de profession, qui au fur et à mesure, éprouvait un réel intérêt pour cet art, a décidé de se perfectionner et c’est l’une de ses connaissances qui lui parlera des établissements, en Inde, spécialisés dans le massage.
Dans la Grande péninsule, Manoj Auchoybur dit avoir réellement découvert ce qu’est la pratique des massages qu’il qualifie de «monde merveilleux». «Laba, monn aprann boukou lor bann diferan masaz», confie-t-il. Cet apprentissage s’accompagne d’une initiation au yoga et à la méditation, étant donné, explique-t-il, que «meditasion ek masaz mars ansam».
Actuellement, dans son centre, Manoj Auchoybur propose une variété de massages: réflexologie (focalisée sur les pieds), thaï, shiatsu, suédois, ayurvédique ainsi que l’«Indian Head Massage». Vu le nombre de gens fréquentant son établissement, le masseur en déduit qu’il y a un intérêt grandissant pour l’art qu’il pratique et ses bienfaits. Par contre, ce dernier se dit également conscient qu’une bonne partie de la population ne sait pas grand-chose du massage. «Ena dimoun fode zot malad mem, lerla ki zot vini.
Bissoon Fagoo, 58 ans, est l’un des patients de Manoj Auchoybur. Il y a deux ans, il avait été victime d’un accident du travail lors duquel il était tombé du toit d’une maison. A la suite de ce fâcheux événement, dit-il, «mo ti paralise net». Or, grâce aux soins prodigués par Manoj Auchoybur, le quinquagénaire a pu recommencer à marcher. «Monn fer masaz pandan en an et demi, lerla monn koumans diboute ek marse», se rappelle cet habitant de Pamplemousses.
Un autre habitué du centre, Jugduth Rughoodoyal, 55 ans, de Camp-Thorel, souffrant lui de problèmes cardiovasculaires, soutient également qu’il se sent mieux depuis qu’il se fait masser. «Avan, mo ti pe gagn douler partou e mo pa ti pe kapav dormi bien me aster, mo korek», indique-t-il. Dans son centre de Pamplemousses, Manoj Auchoybur utilise des huiles naturelles qu’il fabrique lui-même avec différents végétaux. Il se sert par ailleurs d’anciennes méthodes dont les sages femmes faisaient usage autrefois. «Mo servi disab, disel pou sofe», illustre le masseur. Enfin, il pratique aussi le «cupping» (NdlR : thérapie consistant à appliquer une ventouse – récipient habituellement en verre), très efficace contre la douleur.
Fort de son expérience, Manoj Auchoybur assure que le massage est très important pour garder la forme et lutter contre les maladies. Il encourage, en parallèle, la méditation, les exercices physiques et une bonne alimentation.
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